Lorsqu’il quitte le siège du Parc National du Matériel de Génie Civil (MATGENIE), les grévistes n’ont pas levé le camp. Mais la colère perceptible au moment de son arrivée dans ce bâtiment situé au lieu-dit Montée du Parc semble s’être estompée.
Un peu plus d’une semaine après le début de la grève généralisée du personnel pour revendiquer le paiement de 13 mois d’arriérés de salaires, le Ministre des Travaux Publics, tutelle administrative du MATGENIE n’a est pas allé du dos de la cuillère pour dire la vérité.
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La première concerne le statut du personnel. Selon le Ministre des Travaux Publics, la viabilité du MATGENIE ne se fera pas sans réduction de la masse salariale qui absorbe 85% des ressources. « C’est excessif. Il faut reconnaitre que le MATGENIE est une entreprise publique, elle doit produire pour assurer ses charges d’exploitation », précise Emmanuel Nganou DJOUMESSI.
La seconde vérité tient lieu aux arriérés de salaire. Selon le Ministre, les salaires ne pourront pas être tous épongés d’un seul coup. « J’ai demandé qu’il me soit établi un stock d’arriérées de salaires et nous travaillerons pour voir comment éponger progressivement ce stock d’arriérés de salaires », annonce-t-il. Mais à partir du mois de juin, « que toutes les ressources qui sont désormais générées, servent à l’exploitation de l’entreprise et que les salaires dus soient payés pour le mois dû ».
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