Selon des sources généralement bien informées, la circulation sur la falaise de Dschang ne sera pas interrompue pendant un mois comme l’affirme le journaliste Eric Fopoussi dans un post largement relayé sur les réseaux sociaux.
« De sources introduites du MINTP, la Falaise de Dschang sera fermé dans 1 mois pour des travaux d’élargissement (durée 1 an). Tous les véhicules passeront par RN5 Melong-Bandjoun, RN4 Bandjoun-Baf, RN6 Baf-Mbouda puis la Provinciale 17 Bamoungoun-Dschang », aurait concrètement écrit le journaliste.
Au Ministère des Travaux Publics (MINTP), on conteste la véracité de cette information. « Aucune source au MINTP ne parle encore d’une fermeture d’un axe, ce d’autant plus qu’en dépit des travaux, l’une des obligations consiste à maintenir la circulation, même en voie alternée », réagit un haut cadre joint par bougna.net ce samedi, 10 juillet 2021.
C’est le 22 juin dernier, à la suite de l’accident survenu au niveau de la falaise de Dschang, et qui a fait deux morts (sources officieuses) que d’autres images présentant le niveau de détérioration de l’infrastructure ont été révélées.
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Cameroun: Risque élevé d’affaissement de la chaussée au niveau de la Falaise de Dschang
Des enquêtes menées à l’époque par bougna.net au Ministère des Travaux Publics avaient permis de confirmer l’affaissement de la chaussée de cette route urbaine. On apprenait notamment qu’en date du 24 mai, la descente d’une équipe sur le site avait permis d’identifier les points potentiels de rupture de trafic, et de constater l’évolution des dégradations « suite à l’accentuation de la pluviométrie dans le département de la MENOUA ».
Deux constats majeurs avaient alors été faits par l’équipe. Au PK52+200 une « fondrière très évolutive en raison des fortes pluies et de l’écoulement des eaux ». Celle-ci présente des dégradations des eaux aux caractéristiques suivantes : « Bordure et accotements emportés par l’éboulement sur une distance de 20 m (côté gauche) ; le corps du trottoir a été coupé sur une largeur de 1,50 m ; les glissières de sécurité sont suspendues à cet endroit ; cette fondrière a une profondeur d’environ 25 m », avaient rapporté l’équipe.
Deuxième constat, au PK54+300, fondrière naissante, suite au déchaussement d’un élément de caniveau en béton armé (côté droit). Selon notre source, « le corps de l’accotement se dégrade progressivement ; il y a une présence des faïences sur la chaussée ; et la pente progressive des fossés en béton armé est favorisée par l’érosion ».
Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que des interventions urgentes sont envisagées sur cette partie de la route. Ces travaux pourraient par exemple être réalisés par l’entreprise BAO qui est déjà mobilisée sur ce tronçon dans le cadre de l’exécution de certains travaux confortatifs.
