A la suite de la publication, par le lanceur d’alertes Boris Bertold, d’un article sur la détresse des ex-employés du projet NEXUS+, réclament le paiement de leurs droits sociaux, suite à la rupture de leur contrat avec la Direction Générale des Douanes (DGD) après le basculement dans le nouveau système d’information douanière CAMCIS, l’administration dirigée par FONGOD Edwin NUVAGA a fait une mise au point.
Dans une note d’information signée ce jour mardi, 18 janvier 2022, et parvenue à notre rédaction, Jean Claude EKOUBE, le Chef de la Cellule de la Communication explique qu’en 2013, lorsque le gouvernement lance le processus d’internalisation par l’Administration des Douanes du Projet NEXUS+ (créé en 2009 pour le suivi des marchandises en transit par géolocalisation), il confie le projet à une Cellule dédiée à la gestion de ce processus créée et logée à la Division Informatique de la DGD à Douala.
« Au terme de cette phase, le contrat de partenariat signé entre la Direction Générale des Douanes et les sociétés de placement EMPLOI SERVICE et INTER ACTIV n’a pas été renouvelé en 2020 », précise-t-il.
Toutefois, pour garantir les droits sociaux des agents privés placés par ces sociétés et utilisés dans le cadre dudit Projet, le Service a commis des experts dans le cadre d’un Groupe de travail qui, en collaboration avec les services territorialement compétents du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale (Littoral, Est, Adamaoua, Nord).
Ces experts « ont procédé à la signature d’un procès-verbal de conciliation totale avec 71 (soixante-onze) desdits agents, puis à la liquidation de leurs droits et à leur virement dans les comptes bancaires communiqués par ces derniers », écrit Jean Claude EKOUBE.
Au total, compte-t-il, « un montant total de 354 570 868 FCFA a été payé aux agents concernés ». Seuls restent 14 dossiers non-encore soldés. Parmi ceux-ci, « les dossiers de trois agents retardataires traités et transmis au Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale pour l’obtention du visa réglementaire ».
Le reste des ex-agents « à la traîne », 11 au total, fait l’objet de toutes les attentions au sein du Groupe de travail ad hoc. A ce sujet, écrit le chef de la Cellule de la Communication, la Direction Générale des Douanes les « encourage à se rapprocher, à toutes fins utiles, de la Cellule NEXUS+ logée à la Division Informatique de la DGD à Douala-Bonanjo (en face Musée Maritime) ».
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