C’est au total 189 acteurs de l’arrondissement de Mouanko dans le département de la Sanaga-Maritime dans la région du Littoral qui ont reçu du ministère des Transports leurs titres de transport dans le secteur maritime, fluvial et lacustre. La cérémonie de remise des certificats s’est tenue le 28 juin dernier sous la houlette dudit sous-préfet du dit arrondissement.
Au ministère des Transports, on renseigne de l’importance de ces nouveaux titres de transport dans la régulation de la mobilité des populations de sa collectivité territoriale décentralisée. « C’est une initiative prise par le MINT dans le cadre des réformes engagées dans le secteur maritime, fluvial et lacustre ».
La politique mise sur pied par le ministère des Transports émane d’un constat alarmant. En effet, la plupart des Camerounais et expatriés qui exercent la conduite des remorqueurs et des pirogues à moteur ne sont pas détenteurs d’un Certificat de capacité et ceci, au mépris des règlements et lois en vigueur. Pour pallier le problème l’examen de capacité des pirogues à moteur a été mis sur pied par le MinT.
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Dans le bulletin d’information du ministère des Transports de février 2020, Jean Nlend, directeur des Affaires maritimes et des Voies navigables expliquait que, « nous comptons organiser les examens de pirogues à moteur tous les trois mois ou toutes fois que le nombre de candidats sera supérieur ou égal à 50 dans une circonscription maritime, fluviale et lacustre ou dans un sous-quartier maritime fluvial et lacustre ».
S’exprimant dans le document susmentioné, le ministre des Transports faisait alors savoir que « l’objectif général est d’élaborer une stratégie nationale pour valoriser la navigation intérieure qui favorisera la lutte contre les accidents dans les eaux et l’insécurité ».
Il poursuit qu’« En outre, la navigation intérieure assurera l’aménagement équilibré et progressif du territoire, la promotion du tourisme et de l’écotourisme, le désengorgement de nos routes à toutes les saisons de l’année, mais également et surtout la création de milliers d’emplois pour la jeunesse, afin de freiner l’exode rural ».
Ceci avant de préciser que « le processus de décentralisation en cours pourra, à coup sûr, apporter une nette amélioration dans l’assainissement de ce sous-secteur d’activités à grands enjeux économiques au Cameroun ».
Notons qu’après Mouanko, ce sera au tour de Douala et Limbe d’accueillir cette cérémonie solennelle.
