Des investisseurs nigérians veulent ouvrir une agro-industrie de plantain au Port autonome de Kribi (PAK)

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Au terme du premier semestre 2022, le pays  a exporté 110 091 tonnes de banane dessert. Ce volume est en hausse de 15% en glissement semestriel. C’est à l’effet de tirer profit de cette production croissante  que des investisseurs nigérians ont séjourné le 09 août dernier au Port autonome de Kribi (PAK).

Ces derniers sont venus évaluer les possibilités d’implanter une agro-industrie dans la zone portuaire de Kribi. « C’est une association de producteurs qui évoluent dans la filière banane-plantain et dans la transformation  de la banane-plantain qui voudraient installer une agro-industrie dans ce secteur en vue d’exporter leur produits vers extérieur », nous renseigne une source du complexe infrastructurel que dirige Patrice MELOM.

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« Après la pandémie le monde réalise les partenariats devraient  se faire d’avantage  entre voisins,  au lieu des pays de l’Est ou l’Asie. Il beaucoup d’espoir et d’opportunités ici au Cameroun qui ne sont pas encore découvert par d’autres pays d’Afrique. Le Port de Kribi est vraiment un terrain vierge », explique les investisseurs.

Bien encore en gestation, ce projet annoncé pour les prochains jours selon le PAK, revêt d’une importance capitale  sur deux volets. D’abord sur le développement de la filière. Elle qui fait face  au problème de disponibilité  du matériel végétal, de la conservation et de la transformation de la production et aussi le problème du financement. Ensuite sur la diversification des échanges commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria.

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Entre 2015 et 2019, la valeur des échanges commerciaux entre le Cameroun et le Nigeria est passée de 15,6 milliards FCFA à 2,9 milliards FCFA, soit une chute de 81%.  Paul TASONG, le ministre camerounais délégué auprès du MINEPAT (ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire), expliquait devant les parlementaires en novembre 2021 que cette baisse   « s’observe aussi bien pour les exportations (-68,9%) que pour les importations (-85%) ».

« Par exemple, les importations étaient dominées en 2016 par les véhicules, les pièces détachées et accessoires pour véhicules, les appareils électroménagers, la vaisselle et autres articles ménagers. En 2019, il y a eu une baisse importante de ces produits et l’émergence de nouveaux tels que la bière de malt, les produits de beauté et les serviettes et tampons hygiéniques » avait-il ajouté.

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