Mohamed Coulibaly, représentant de la Banque africaine de Développement (BAD) est formel. Le fonctionnement de la Cellule des Projets routiers à financements conjoints n’est pas mauvais. Mais un meilleur système organisationnel et une approche de promotion des compétences devrait permettre d’améliorer sa performance.
Un exemple. Depuis le départ de Mathurin Zanga en juin dernier, la Cellule des projets à financements conjoints est dirigée par un intérimaire. Pourtant, explique Mohamed Coulibaly, « la cellule a pris de l’envergure. Le volume des financements est conséquent ».
Pour cela, l’intérêt a été manifeste pour l’organisation interne de la structure, ses performances, son fonctionnement et le mode de management des projets.
Les réformes sur ce point concernent notamment le nouvel organigramme disponible et décliné dans le manuel de procédures de la Cellule des projets routiers à financements conjoints à actualiser ainsi que les profils des postes et des compétences.
Ce 14 septembre, au cours d’une audience accordée par le Ministre des Travaux Publics (MINTP), toutes ces questions ont fait l’objet d’une évaluation.
Il ressort des explications du Ministre qu’un processus visant à renouveler les personnels techniques de la Cellule des projets routiers à financements conjoints est en cours. De même, celui visant à recruter un Coordonnateur sera relancé sous peu.
Bon à savoir, la Cellule des projets à financements conjoints gèrer les financements fournis par six partenaires au développement.
La Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne, la Banque Arabe pour le Développement et la Banque Islamique de Développement (BID).
