Au Cameroun, la réparation des véhicules fait partie des activités les plus rentables (Rapport)

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Mécaniciens, réparation de véhicules

S’il faut se fier au Comité de compétitivité, la sueur et les habits pleins de graisse des mécaniciens n’est pas signe de pauvreté. Au contraire, il s’agit de l’une des activités les plus lucratives au Cameroun. Elle se classe d’ailleurs au deuxième rang, derrière la banque et l’assurance, selon le Comité de Compétitivité.

Dans sa base de données des DSF, réalisée avec l’Institut National de la Statistique (INS), ledit Comité on apprend que la réparation des véhicules (elle partage cette catégorie avec le commerce de gros et détail), a une marge bénéficiaire de 9,2% en 2021.

Son rendement économique a atteint les 18,8% au cours de cette même année, avec une rotation des actifs de 2,26%, complète l’organisme public spécialisé dans la fourniture des données au Cameroun.

Par rapport à l’année 2020, le rendement des professionnels de la réparation des véhicules (et de la vente en gros et détail) ont continué à tirer profit de leur activité. La marge bénéficiaire était de 4,8%, soit une progression de 4,4% en un an. Elle aura donc presque doublé en un an seulement.

Au Cameroun, seules les banques et les assurances peuvent faire mieux. En 2021, leur marge bénéficiaire a atteint les 20,8%, renseigne le Comité de compétitivité. Celle-ci a d’ailleurs baissé par rapport à l’année dernière, où elle était de 25,6%.

Dans le Top 5 des activités les plus lucratives, la réparation des véhicules (et la vente en gros et détail) sont suivies des activités fournies principalement aux entreprises (16,4% de marge bénéficiaire) ; des activités de fabrication des machines, d’appareils électriques et matériels n.c.a (9,2% de marge bénéficiaire) ; et l’élevage et la chasse (13,1% de marge bénéficiaire en 2021, et un rendement économique de 14,1% au cours de cette même année).

Placé auprès du ministère en charge de l’économie, le comité de la compétitivité est « un cadre permanent de concertation de haut niveau entre les secteurs public et privé. Il sert d’interface entre les pouvoirs publics et les acteurs de l’économie productive, en vue de trouver des solutions aux problèmes de compétitivité de l’économie et des entreprises. Il peut être contacté par toute administration publique ou acteur du secteur privé sur toutes les questions liées à la compétitivité de l’économie et des entreprises.

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