Selon Patrice MELOM, le Port de Kribi a déjà généré 3 000 emplois directs depuis sa mise en exploitation

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Patrice Melom, DG du Port Autonome de Kribi

Selon Patrice MELOM, le Directeur Général du Port Autonome de Kribi (PAK), entreprise qui gère la plateforme portuaire, le Port de Kribi a déjà généré 3 000 emplois directs depuis sa mise en exploitation en 2018.

« Quand on parle d’emplois directs, ce sont les emplois créés par les entreprises qui viennent s’installer sur la place portuaire », précise le Directeur Général dans une interview accordée à la chaîne de télévision panafricaine Africa 24.

Bon à savoir, immédiatement après la réception du Port de Kribi en 2015 (les travaux ont démarré en 2011 après la signature de la convention de financement entre l’Etat du Cameroun et CHINA EXIMBANK), l’équipe de gestion mise en place en 2016 débute la sélection des concessionnaires sur les différents terminaux (conteneurs, polyvalent, et le remorquage).

Plusieurs contrats de concession sont signés avec quatre entreprises privées. Kribi Conteneurs Terminal (KCT), sur le Terminal à conteneurs du port de Kribi. Kribi Multipurpose Terminal (KMT), filiale de ICTSI sur le terminal polyvalent. TransAtlantic pour la gestion du scanner, et Smit Lamnalco, pour le remorquage.

Une dizaine d’autres entreprises partenaires se sont installées sur la place portuaire. Parmi celles-ci, figurent MAERKS, SOCOPAO, DHL, MOVIS CAMEROUN, GESPROS, TRADEX, SOPHYNA, BOCOM, WIS, et OKCLEANING.

Dans la zone industrielle, d’autres industries s’installent. C’est le cas de Tractafric Equipment, qui inaugure son usine s’assemblage d’engins de BTP en 2020. C’est aussi le cas du cimentier CIMPORT, Atlantic Cocoa, ou du fabricant d’appareils électroménagers SICAMEC.

Dans les années à venir, le nombre d’emplois créés par le Port de Kribi devrait augmenter. Notamment avec la mise en service de la phase 2, qui va notamment permettre d’étendre de 700 m de linéaire de quai supplémentaires, entièrement dédiés aux conteneurs, permettre au port d’accueillir des navires d’une capacité de 8 000 EVP, et donc, sa capacité de traitement additionnelle estimée à 1,2 million d’EVP (transbordement inclus).

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