La mort s’est-elle définitivement installée sur les routes. C’est la question qu’on peut se poser, au regard de la recrudescence des accidents de la circulation enregistrés ces derniers jours. Alors qu’on croyait avoir touché l’horreur le 09 mai dernier, à la suite de l’accident du bus de Touristique Express où 15 personnes ont perdu la vie, 17 autres personnes, cette fois d’une même famille, sont passées de vie à trépas dans un choc frontal entre leur véhicule de type Hiace et un camion transportant le sable au niveau de la Mairie d’Édéa 2ème.
Dans une sortie parvenue à notre rédaction, Pierre Nyemeck Ntamack, Président de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC) s’indigne. « Cette problématique des accidents au Cameroun devrait déjà avoir une communication gouvernementale mais malheureusement. Ou appeler le corps de métier derrière le ministère des transports à une réflexion commune. J’ai sollicité des audiences qui, malheureusement, restent vaines. La société gouvernementale se comporte comme si c’étaient les animaux qui mourraient sur nos routes. Aujourd’hui au Cameroun aucun comité de prévention et de sécurité routière n’est d’actualité. Pas de dialogue entre le ministre des transports et le mouvement syndical des transports. Dieu merci que le mouvement syndical est refusé ou écarté pour cette lutte », écrit-il.
Pour sortir de cette spirale meurtrière, le Président de la CGSTC rendu publique une lettre portant convocation de tous les présidents des syndicats des transports le 01 juin à Yaoundé. La réunion prévue pour se tenir au siège de leur confédéral CGSTC devrait servir de cadre pour une « prise de position de tous les acteurs des transports du Cameroun » sur cette problématique.
Selon les données officielles, les camions sont impliqués dans deux accidents sur trois.