En six ans, aucun accident impliquant des navires n’a été enregistré au port de Kribi (Smit Lamnalco)

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Sur l’année 2023, le Port de Kribi a accueilli 468 navires, et traité plus de 9,4 millions de tonnes. Comme c’est de tradition, c’est Smit Lamnalco (SLK), concessionnaire des activités de remorquage et de lamanage, qui a réalisé les manœuvres d’accostage desdits navires.

Selon Steve ABANDA, aucun accident impliquant les navires n’a été enregistré au compteur des sinistres. Un sans faute qui ne date pas seulement de cette année, mais depuis le lancement des activités opérationnelles dans ledit port en mars 2018.

Le Directeur Général adjoint de Smit Lamnalco s’exprimait ainsi à Yaoundé. Au cours d’un exposé donné dans le Pavillon industrialo-portuaire de Kribi, du nom du stand aménagé par le Port Autonome de Kribi au salon Promote.

Pour rappel, près de 3 000 escales ont déjà été enregistrées au port de Kribi, équivalent à 4 000 manœuvres en onshore comme en offshore. « Les retours des compagnies d’armateurs sont plus que satisfaisants », a réagi Steve ABANDA.

Ces performances sont réalisées grâce à la mise en œuvre d’un programme rigoureux de renforcement des capacités des pilotes. Il y a deux ans, une équipe de six pilotes dirigés par le Commandant du Port, Bertrand NDI MENDUGENA a pris part à un programme de formation.

Réalisé en partenariat avec Smith Lamnalco, la formation avait deux objectifs. Premièrement, définir d’un commun accord les techniques de prise de remorques et de positionnement des remorqueurs lors des différentes étapes des opérations de pilotage. Deuxièmement, perfectionner le langage de manœuvre commun entre les deux parties en vue de faciliter la communication lors des opérations de pilotage.

Les ateliers organisés au centre de formation de Smit Lamnalco de Singapour se sont déroulés en deux étapes. Une première étape théorique axée sur la connaissance des remorqueurs de type « ASD », les différents scénarios des cas d’urgence et les procédures y afférentes, la définition d’un langage commun harmonisé lors des opérations de pilotage et les différents positionnements des remorqueurs en fonction de la manœuvre désirée et par type et taille de navires.

La seconde phase, plus pratique, s’est faite sur simulateur afin d’expérimenter la théorie. L’avantage ici étant la possibilité offerte aux pilotes de Kribi de pousser ces expériences à leurs limites extrêmes et de pouvoir ainsi définir les seuils admissibles. Cette partie a eu pour avantage non seulement de pouvoir mesurer l’optimisation des manœuvres avec remorqueurs, mais aussi de juger de leur qualité.

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