Six mois, presque jours pour jours après lancement technique des travaux de construction de la mine industrielle d’exploitation du gisement de fer de Mbalam, le ciel s’éclaircit sur le projet. Dans une interview accordée à la CRTV-Radio, Patrick TCHOUWA, Directeur de l’Administration et des Affaires Publiques de BESTWAY FINANCE LTD, fait le point des avancées. « À date, le chantier d’aménagement de la voie d’accès au site de Mbalam est totalement achevé. Reste plus que la déforestation du site se fasse incessamment, permettant ainsi d’enchaîner avec la construction de la base-vie et de l’usine », indique-t-il. Pour ce faire, 50 conteneurs de 40 pieds chargés de matériels et équipements de toutes sortes ont quitté diverses places portuaires chinoises le 19 juin dernier à destination du port de Kribi. « Etalés sur 2 à 3 mois, les travaux de construction de la base-vie interviendront immédiatement dans la foulée du débarquement de la cargaison d’ici juillet 2024 », souligne-t-il. Alors que le projet cristallise l’opinion, Patrick TCHOUWA reste serein. « L’arrivée de l’usine est attendue d’ici fin août 2024 pour qu’elle soit opérationnelle 2 à 3 mois plus tard, de sorte que la première production puisse effectivement commencer courant fin novembre 2024 et arriver à Kribi », conclut-il.
La première production de fer de Nabeba/Mbalam devait être au port de Kribi au premier trimestre 2024. Qu’en est-il ?
En dépit des contraintes générées par la pandémie du Coronavirus et ses impacts socio-économiques, sans oublier le différend pendant devant la CCI à Paris et opposant l’ex-partenaire stratégique camerounais et congolais du projet, Sundance, aux Républiques du Cameroun et du Congo, nombre de travaux et de diligences ont été réalisés ces derniers mois en vue de la mise en œuvre effective du projet intégré Nabeba/Mbalam. Ces progrès significatifs ont été complétés par l’ensemble des études ainsi que par la structuration administrative qui a permis, à ce jour, le développement de plusieurs segments de ce mégaprojet minier.
Entre autres avancées notables et significatives, il y a la signature au Congo du contrat de partenariat pour le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la ligne de chemin de fer Nabeba-Mbalam-Avima-Badondo le 05 décembre 2023 à Brazzaville, longue de 149 km. Cet accord de partenariat a marqué la levée des dernières contraintes administratives en lien avec le lancement technique des travaux de construction des deux chemins de fer, du Terminal Minéralier et des autres infrastructures connexes, qui peuvent être dès lors envisagées avec plus de sérénité par le Consortium, en vue du démarrage effectif des travaux dans les tout prochains jours.
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Dans la foulée de cet évènement majeur, il y a eu, le 22 décembre 2023, la cérémonie de lancement technique des travaux de construction de la mine industrielle d’exploitation du gisement de fer de Mbalam par Cameroon Mining Company.
Il y a lieu d’indiquer qu’à date, le chantier d’aménagement de la voie d’accès au site de Mbalam est totalement achevé. Reste plus que la déforestation du site se fasse incessamment, permettant ainsi d’enchaîner avec la construction de la base-vie et de l’usine. Pour ce faire, 50 conteneurs de 40 pieds chargés de matériels et équipements de toutes sortes ont quitté diverses places portuaires chinoises le 19 juin dernier à destination du port de Kribi. Etalés sur 2 à 3 mois, les travaux de construction de la base-vie interviendront immédiatement dans la foulée du débarquement de la cargaison d’ici juillet 2024. L’arrivée de l’usine est attendue d’ici fin août 2024 pour qu’elle soit opérationnelle 2 à 3 mois plus tard, de sorte que la première production puisse effectivement commencer courant fin novembre 2024 et arriver à Kribi.
Ce projet de production de fer, à terme, que nous apportera-t-il en termes d’emplois, de revenus pour l’Etat et pour l’intégration sous-régionale ?
Avec un investissement total en capital (CapEx) de 9,3 milliards de dollars, les projets phares développés par le consortium d’entreprises chinoises conduit par BESTWAY FINANCE LTD sont destinés à redéfinir les paysages économiques des Républiques du Congo et du Cameroun. Nous prévoyons une capacité de production annuelle de 125 millions de tonnes de minerai de fer de haute qualité d’ici la fin de cette décennie, positionnant ainsi ces deux pays comme des acteurs significatifs sur le marché mondial du minerai de fer.
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L’impact socio-économique de ces projets est profond. En chiffres, sur les 50 prochaines années, le Cameroun gagnera 25 milliards de dollars, soit 12 mille milliards de FCFA en termes de retombées fiscales. Quant au Congo, il gagnera le double, voire le triple, parce que ce sont ses mines. L’analyse économique du projet vu dans son ensemble, indique qu’il va générer sur une période de 25 ans, près de 195 milliards de dollars en termes d’impôts. Une véritable manne pour le Cameroun et le Congo.
Bien plus, BESTWAY FINANCE LTD et ses partenaires s’engagent à créer plus de 20 000 emplois directs et indirects, stimulant de manière significative l’emploi local et l’activité économique.
Que comprendre des emplois qui sont présentés dans les réseaux sociaux ?
En effet, nous avons récemment découvert avec stupéfaction dans un site prétendument nommé « ICE », un avis de recrutement massif en circulation sur la toile. Ledit avis décrit précisément le type de profils professionnels recherchés dans le secteur minier camerounais et congolais dont le consortium « aura probablement besoin pour couvrir son besoin de 20 000 emplois directs et indirects dans le cadre du projet minier Mbalam-Nabeba ». Les intéressés désireux de postuler sont d’ailleurs dirigés vers des groupes WhatsApp et Telegram créés pour les besoins de la cause par le site susdit.
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Dans la même veine, une autre publication malveillante et insidieuse portant la signature d’une certaine Marie ABESSOLO, renseigne l’opinion publique sur « quelques métiers de l’industrie minière », en relation avec le Mégaprojet minier Mbalam/Nabeba.
BESTWAY FINANCE LTD ne se reconnaît nullement dans cet avis de recrutement et décline toute responsabilité sur les conséquences fâcheuses qu’une telle annonce, pour le moins fictive, pourrait induire, et se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de leur(s) auteurs(s).
Par ailleurs, l’entreprise dont les sorties sont bien encadrées, ne reconnaît pas Madame Marie ABOSSOLO comme faisant partie de ses effectifs. Elle condamne fermement une initiative des plus maladroites qui n’émane pas d’elle.
Nous voulons inviter le public à la plus grande vigilance face aux arnaqueurs de tous bords qui pullulent sur la toile. BESTWAY FINANCE LTD tient néanmoins à souligner que l’impact socio-économique de l’exploitation industrielle des mines de fer d’Avima, Badondo et Mbalam/Nabeba, ainsi que la construction des infrastructures minières, ferroviaires et portuaires qui en constituent l’épine dorsale, est certain. Ils permettront de générer plus de 20 000 emplois directs et indirects, stimulant de manière significative, l’emploi local et l’activité économique au Cameroun et en République du Congo. Toute chose qui entraînera une croissance supplémentaire dans les secteurs connexes et améliorera le niveau de vie de milliers de familles dans l’un et l’autre pays.
Le fer peut-il aider à développer la CEMAC ?
Nous nous engageons dans une approche holistique de la construction d’infrastructures minières, ferroviaires et portuaires, qui favorisent la croissance économique, améliorent la connectivité régionale et améliorent la qualité de vie des communautés. En construisant des chemins de fer et des ports minéraliers, nous posons les rails vers un développement durable et la prospérité.
Le projet intégré Nabeba/Mbalam représente non seulement une avancée significative dans le domaine minier, mais aussi un pas audacieux vers l’amélioration économique et sociale en zone CEMAC.
Nous voulons indiquer qu’une aciérie sera construite à la frontière Congo/Cameroun. Cette unité industrielle va permettre la transformation d’une partie de la production du minerai de fer extrait du chantier conjoint Nabeba/Mbalam en vue de la production d’acier. Ce qui permettra de couvrir la portion congrue de la demande en acier du marché sous-régional, voire au-delà.
