Pour la première fois depuis sa création, les Etats de l’Air se tiennent au Cameroun. Dès ce jeudi, l’Ecole de Formation de la CCAA (EFO) sera en quelque sorte l’aéroports du monde. Ici, se tiendra, dès ce 04 juillet, une journée de conférences et d’échanges sur les grands enjeux actuels et futurs du secteur aérien.
Selon le document parvenu à notre rédaction, quatre thématiques ont été retenues pour cette première édition pour le Cameroun (5e depuis sa création). Les opportunités de la décarbonisation du secteur aérien, les ressources humaines dans le secteur, et l’émulation dans les plateformes aéroportuaires.
Les états de l’air ont une double ambition. Regrouper des professionnels éminents de l’industrie pour recueillir leur vision de ce que pourrait devenir le transport aérien dans les 10 ans qui viennent, mais aussi favoriser les échanges avec les personnes qui assistent à ces débats et tables rondes.
Proposer des conférences plus techniques dans une logique de maintien de compétences, au travers de sujets d’actualité tels que la cybersécurité, la règlementation, ou encore les méthodes agiles…
Créé à l’initiative de l’Association des diplômés de l’école Nationale de l’Aviation Civile de Toulouse (France), ce rendez-vous réunira de nombreux experts appartenant aux organisations régionales, des prestataires et institutions du secteur aérien d’Afrique Centrale et de l’ouest.
Bon à savoir, la première édition des Etats de l’Air s’est tenue en 2019, à la veille d’une crise sanitaire mondiale particulièrement difficile pour le secteur aérien. Selon les données officielles, le secteur aérien a perdu plus de 60% de son trafic du fait de cette pandémie.
L’édition de ce 04 juillet à Yaoundé se tient au moment où les opérateurs voient le ciel s’éclaircir. Selon l’Association africaine des compagnies de transport aérien (AFRAA), le secteur a retrouvé son niveau de croissance post-COVID.
« 2024 est définitivement l’année de la reprise pour l’aviation. Les opérations des compagnies aériennes ont dépassé le niveau pré-Covid à la fois en termes de capacité et de trafic transporté », avait noté l’AFRAA dans un rapport rendu public début avril.
« Le nombre de sièges offerts dans la région a augmenté de 12,6 %, passant de 14,3 millions en mars 2019 à 16,1 millions en mars 2024, grâce à l’ajout de nouvelles routes et fréquences », avait-elle notamment relevé.
