La Société camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) veut optimiser ses opérations dans le transport des produits pétroliers par voie ferroviaire. Pour cela, l’entreprise publique va s’attacher les services de la société Chérifienne de Matériel Industriel et Ferroviaire. Entreprise marocaine spécialisée dans cette activité.
Selon nos informations, Véronique MANZOUA, épouse MOAMPEA MBIO, Directrice de la SDCP, a effectué une visite stratégique des installations de l’entreprise marocaine à Casablanca.
« En tant qu’acteur majeur du secteur ferroviaire, la SCIF nous apportera son expertise pour le développement de notre parc ferroviaire. Cette collaboration marque une étape clé pour fluidifier l’approvisionnement de nos dépôts et garantir une distribution plus efficace des produits pétroliers à travers le pays », réagit la SCDP.
Sur l’ensemble du territoire camerounais, la SCDP dispose de plus d’une demi-dizaine de dépôts pétroliers. Avec 119 900 m3 de capacité de stockage, le dépôt de Douala reste le plus important. Il est celui à partir duquel tous les autres dépôts du pays sont approvisionnés.
Notamment les dépôts de Yaoundé (Nsam, Olezoa et Mvolyé) construit dans les années 50, qui disposent d’une capacité de stockage de 75 240 m3, le dépôt de Bafoussam (70 689 m3), le dépôt de Belabo (dans la région de l’Est) 5 560 m3, le dépôt de Ngaoundéré (7910 m3), et le dépôt de Garoua (69 920 m3).
« Le transport par le rail participe aux mesures mises en œuvre par l’État pour la stabilisation des prix des hydrocarbures. Il assure en outre la massification des volumes et réduit l’empreinte environnementale de la logistique des produits pétroliers », souligne la SCDP.
Par ailleurs, le chemin de fer est le mode de transport le plus efficace pour transférer d’importantes quantités de produits sur de longues distances, rendant ainsi possible une distribution efficace et efficiente desdits produits sur l’ensemble du territoire national.
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Fluidification du transport des produits pétroliers, sécurisation des citernes…la visite de la DG de la SCDP dans les installations de la SCIF a d’autres enjeux. Neuf mois après la pénurie de carburant qui a paralysé le Cameroun, la SCDP espère aussi répondre plus rapidement aux besoins des automobilistes, en cas de crise.
En décembre dernier, pendant la crise, le circuit d’approvisionnement avait montré des faiblesses. Notamment en raison du transport des produits pétroliers dans des camions-citernes. Avec comme conséquence, un rallongement des délais de livraison, et un accroissement des risques, notamment en raison du mauvais état des routes.
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