Louis Paul MOTAZE : « C’est la première fois que des Contrôleurs-adjoints et des Brigadiers des douanes bénéficient d’un tel privilège de l’Etat»

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Louis Paul MOTAZE Ministre des Finances

Le Ministre des Finances a présidé la cérémonie de sortie de la première promotion des fonctionnaires de catégorie « C » et de la première promotion des Déclarants en douane du cursus de la formation professionnelle en Douane-Transit formés au Centre d’Instruction Douanière. Louis Paul MOTAZE présente l’importance de ces deux cuvées pour l’administration des Douanes en particulier, et pour l’économie nationale en général.

Vous venez de remettre solennellement des parchemins à plus de 400 jeunes camerounais, désormais appelés à jouer un rôle majeur dans l’activité douanière. Vous vous êtes faits accompagner par vos homologues de la Fonction Publique et de la Formation professionnelle. Quelle est l’importance de cet événement ?

Permettez-moi avant de poursuivre mon propos, d’adresser à mes homologues membres du gouvernement présents, ma gratitude, celle de l’Administration des Douanes, et celle de l’ensemble du personnel du département ministériel dont j’ai la charge, pour leur présence qui rehausse d’un éclat particulier la présente cérémonie.

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C’est avec un réel plaisir que j’ai présidé, dans cet amphithéâtre du Centre d’Instruction Douanière, la cérémonie de sortie de la première cuvée des fonctionnaires des douanes de catégorie « C », ainsi que la première promotion des Déclarants en douane du cursus de la formation professionnelle en Douane-Transit de cette institution.

Souvent le cadre de formations des personnels des Douanes et de séminaires, le Centre d’Instruction Douanière livre la première promotion de Déclarants en Douane et de Fonctionnaires de Catégorie C. Pensez-vous que la sortie de ces deux cuvées marque un tournant décisif pour le CID ?

Institué par le Décret N°2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du Ministère des Finances, le Centre d’Instruction Douanière remplit bien sa vocation de perfectionnement des capacités et des compétences de divers publics cibles. En effet, ces lieux ont accueilli plusieurs formations impliquant les acteurs de la chaîne logistique, y compris les Personnels des missions diplomatiques et des organisations internationales accréditées au Cameroun, ainsi que les Personnels des Douanes et des autres administrations publiques.

Le Centre d’Instruction Douanière dont les premiers lauréats triomphent ce jour est, comme l’a relevé Madame le Chef de Centre, un cadre de formation à vocation sous régionale en matière douanière. Son rayonnement ne sera possible que si des efforts sont faits par toutes les parties prenantes.

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Les formateurs dans la manière de transmettre les savoirs, les élèves et apprenants sur la qualité des résultats produits sur le terrain. Ce n’est qu’ainsi que sa crédibilité va s’établir auprès des acteurs et des partenaires techniques et financiers. A cela, il faudra également œuvrer au plan de la coopération académique avec d’autres acteurs à l’échelle nationale et internationale, pour faire du Centre d’instruction douanière, un pôle de référence en matière de formation douanière. Le Gouvernement en général et le Ministère des Finances en particulier encouragera toutes les initiatives prises dans ce sens.

Je voudrais à présent féliciter Monsieur le Directeur Général des Douanes, Président du Conseil de Direction du Centre ainsi que les départements ministériels (MINFI, MINDEF, MINFOPRA, MINEFOP, MINCOMMERCE) et le SYNDICAT DES COMMISSIONNAIRES AGREES EN DOUANE), qui siègent au sein des instances dirigeantes du Centre, pour le travail abattu dans la perspective de son opérationnalisation.

Sur la qualité de la formation, des élèves que nous avons interviewé saluent la qualité des enseignants et la pertinence des modules…

S’agissant du cursus de formation professionnelle des acteurs de la chaîne logistique du commerce extérieur, il s’agit non seulement de professionnaliser les apprenants, de lutter plus efficacement contre les mauvaises pratiques commerciales à l’instar de la fraude et de la contrebande, mais également, d’œuvrer pour la création d’emplois nouveaux. Dans ce sens, nous sommes convaincus qu’avec des partenaires bien formés et outillés, nous saurons remplir convenablement nos missions et atteindre les objectifs assignés.

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Je tiens donc à féliciter les lauréats qui viennent de recevoir leur certificat de fin de formation professionnelle, qui marque le début d’une nouvelle ère pour certains et le couronnement des compétences acquises pour d’autres. Ils doivent être fiers de ce qu’ils ont accompli. D’après certaines informations qui me sont parvenues, il y en a qui ont d’ores et déjà trouvé un emploi auprès des commissionnaires en douane agréés, à la suite d’un stage professionnel satisfaisant. Encore félicitations.

L’un des événements marquants de cette journée, c’est la sortie des Contrôleurs adjoints et des Brigadiers des Douanes. Pouvez-vous nous dire un mot ?

La cérémonie de ce jour consacre le triomphe des Contrôleurs-adjoints et des Brigadiers des douanes qui viennent de passer quatre mois de formation dont deux au Bataillon de Troupes Aéroportés de Koutaba, pour la préparation militaire supérieure et, deux autres mois ici même au Centre d’Instruction Douanière pour la formation initiale et le stage de perfectionnement au métier de la douane, ainsi que l’a relevé Madame le Chef de Centre.

Il me semble judicieux de souligner que c’est la première fois que des personnels de cette catégorie bénéficient d’un tel privilège. Celui de subir à la fois et à durée égale la préparation militaire supérieure et la formation initiale sur des connaissances douanières avec à chaque clôture d’étape l’organisation d’une cérémonie officielle présidée par de haute personnalité.

C’est une évidence et vous le savez, le gouvernement a consenti d’énormes moyens financiers pour leur formation. Ces efforts fournis dans un environnement de récession économique ne seront justifiés que par leur engagement total à servir l’Etat avec abnégation, loyauté et patriotisme, en préservant la fortune publique, en luttant sans réserve contre les maux qui menacent la bonne santé de notre économie notamment : la fraude, la contrebande, la contrefaçon, le commerce illicite j’en passe. Les outils nécessaires leur ont été donnés durant votre formation, qu’il s’agisse par exemple de l’endurance, du dépassement de soi lors de la préparation militaire supérieure, ou même de la maitrise de la technique douanière lors de la formation théorique.

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