Terminal mixte vraquier : Début des travaux de construction avec l’objectif d’un premier accostage de navire en 2028

0
Pose de la première pierre du terminal mixte vraquier sur la rive droite du Wouri

Le Premier Ministre, Chief Joseph DION NGUTE, a posé la première pierre des travaux de construction du Terminal Mixte Vraquier du Port de Douala-Bonabéri. Un projet confié à Africa Ports Development (APD), entreprise de projet crée par Karam Trading Holding (KTH), qui porte notamment sur l’aménagement d’un nouveau terminal de 36 hectares sur la rive droite du Wouri.

Financé à hauteur de de 356 millions d’Euros (environ 233 milliards de FCFA), le projet sera réalisé en plusieurs phases. Pour la première phase, un investissement d’environ 97 milliards de FCFA (147 millions d’euros) sera mobilisé. L’argent servira à la construction d’un terre-plein de 12 hectares (sur les 36 hectares prévus) qui accueillera le terminal composé de plusieurs autres infrastructures.

Un quai sur 450 mètres linéaires (quai 53 et 54), un bâtiment administratif de 4 000 m2 ; un magasin de stockage de 3 000 mètres carré ; un atelier de 3 250 m2 pour la maintenance du matériel ; un ensemble de silos de stockage d’une capacité allant jusqu’à 120 000 tonnes, et des équipements de manutention des marchandises depuis la calle des navires jusqu’au dispositif de stockage et de livraison aux clients.

A lire : Africa Ports Development va investir 233 Mds de F. sur la construction d’un terminal mixte vraquier sur la rive droite du Wouri

Le projet intègre également la construction des voiries et chemin de fer, des pipes pour gaz et un système de lutte contre les incendies, pour ne citer que ces équipements-là.

Financement

Développé sur la forme d’un partenariat public-privé de type BOT (Build, Operate and Transfer), le projet de Construction du Terminal Mixte Vraquier sur la rive droite du Wouri au Port de Douala-Bonabéri devrait connaître une réalisation rapide. Grâce aux fonds déjà mobilisés.

« La particularité de ce partenariat public privé qui fait appel à des ressources mobilisées sur l’ensemble des filiales du groupe en Afrique centrale et pour un montant de 96 milliards. L’idée pour notre groupe, c’était de consolider le partenariat déjà engagé avec le port autonome de Douala. Et surtout, accompagner cette vision, cette vision structurante qui fera vraiment du port autonome de Douala un port de référence conformément aux instructions et à l’admission du chef de l’État », a réagi Léon Koffi (PCA AFG holding), partenaire financier du projet.

« Aujourd’hui, c’est important de noter que d’autres acteurs de la place ont déjà marqué leur intérêt pour venir rejoindre des consortiums. Mais, aujourd’hui, le projet peut être lancé à nouveau. Donc, un financement au résumé de 96 milliards sur 9 ans avec un différé de 3 ans nous permettrait de ne pas parler du taux d’intérêt », a-t-il ajouté.

Premier navire en 2028

Pour réaliser cette importante infrastructure, APD s’est attachée les services de géants du secteur des infrastructures maritimes. Le groupement SOMAGEC / Jean Negri pour les travaux maritimes, SEG Contracting pour les infrastructures et les bâtiments, WITHSTEEL pour les constructions métalliques et DHL Global Forwarding / DGF, pour les opérations logistiques du terminal.

Lire aussi : Cyrus NGO’O « Comment nous avons métamorphosé le Port de Douala-Bonabéri »

Toutes choses qui permettent d’envisager des travaux plus sereins, avec « l’accostage du premier navire vraquier en 2028, donnant ainsi vie à la promesse faite ici à Douala, en 2011, par le Président de la République », promet Richard Wissam.

Pour Cyrus NGO’O, Directeur Général du Port Autonome de Douala« À travers la réalisation de cet important projet, la rive droite du Wouri est donc appelée à très court terme, à devenir un nouveau pôle d’essor, un prolongement stratégique de notre plateforme portuaire, pensé pour la performance, conçu pour l’attractivité, et orienté vers une compétitivité durable ».

« Au-delà des infrastructures, c’est l’image même du Port de Douala-Bonabéri qui se redessine : une entreprise moderne, un port moderne, résilient, et résolument tourné vers les standards internationaux. Ce projet renforcera notre ambition de hub sous-régional et contribuera à l’accélération de la croissance économique du Cameroun et de la sous-région ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here