L’Institut National de la Statistique (INS) a rendu public ce mois d’août son rapport sur « les Comptes Nationaux de 2024 ». Un document de 19 pages qui fait le bilan de l’activité économique nationale au cours de l’année évaluée, et fixe des perspectives pour l’année 2025.
Dans ce document, l’organisme public relève qu’en 2024, les branches Transport et réparation des véhicules ont tiré la croissance du secteur tertiaire vers le bas. Avec respectivement -1,5% et -0,5%, dans ce secteur porté notamment par les activités financières (9,6% après 7,9%) ; l’information et communication (8,2% après 7,3%) ; et les activités immobilières (5,0% après 2,6%).
A lire : Au Cameroun, la réparation des véhicules fait partie des activités les plus rentables (Rapport)
« Le secteur tertiaire a maintenu sa dynamique avec une croissance de 4,2%, après 4,7% en 2023. Il reste le principal moteur de la croissance économique nationale, avec une contribution de 2,1 points à la croissance du PIB », a relevé l’INS dans son rapport, sans apporter d’explications sur cette baisse des activités dans les secteurs des transports et de la réparation des véhicules.

Cependant, a relevé l’INS, les importations de biens et services en volume ont diminué de 2,9% en 2024, après le ralentissement enregistré en 2023 (0,5% après 5,3% en 2022). Ce recul est attribuable à la forte baisse de 19,0% des importations de services en volume après une hausse de 4,1% en 2023. Les importations de biens enregistrent une croissance nulle en 2024, après une légère contraction de 0,1% en 2023. Les importations de biens et services contribuent de 0,6 point à la croissance du PIB en 2024 contre une contribution négative de 0,1 point en 2023.
Lire aussi : APE Cameroun-Union européenne : L’automobile carbure, le Cameroun étouffe
Pour 2025, l’INS anticipe sur une légère amélioration. « Au niveau national, le Cameroun devrait maintenir sa résilience, avec une inflation en repli en-deçà de 4%. Le secteur primaire devrait rester dynamique, le secondaire bénéficierait d’une stabilisation des industries extractives, et le tertiaire demeurerait le principal moteur de l’activité », projette l’Institut.
« Dans ce contexte, la croissance de l’économie nationale est projetée autour de 4,0%. Les principaux risques à cette trajectoire sont liés à la volatilité des prix mondiaux, aux aléas climatiques, aux tensions budgétaires et à l’évolution des conditions financières internationales », conclut-il.









































C’est une satisfaction pleine que la Beac créé une application pour détecter, les billets, faux billets de banque. Il serait également convenable que l’Institut ‘National de la Statistique face son et entrée, dans le cadre de ses missions régaliennes, au Coeur même du secteur informed,
afin de porter la lumière sur le secteur du transport clandestine, connue sous l’ appelation de « clando ». Ici, Les coûts n’ obéissent à aucune règle, mais a des tendances régulières d’ augmentation, selon les circonstances. Les rentrées scolaires, les fêtes de fin d’ année, autant d’ occasions durant lesquelles, les voyageurs dans le territoire, s’ époumonnent financièrement, la nécessité des déplacements restant implacable. Bien d’ autres activités, jusqu’ici inscrites dans l’ informel, mais qui génèrent des masses d’ argent. Les grands marchés, distinctement, devraient également livrer leur poids dans l’ économie locale et nationale, CECI par les soins bons services de l’INS.