Face à la montée en puissance du trafic des stupéfiants, la Douane camerounaise s’associe à la DEA des Etats-Unis

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DEA des Etats-Unis aux côtés de la Douane pour lutter contre le trafic des stupéfiants

La coopération douanière se densifie en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants. Ce 11 septembre, une délégation de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Cameroun a effectué une visite guidée des installations de l’Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen.

Selon la Direction Générale des Douanes, cette visite s’effectuait « dans le cadre des négociations avec la Drug Enforcement Agency (DEA) des États-Unis d’Amérique concernant le renforcement des capacités des Agents de la Direction Générale des Douanes en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants ».

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Cette visite s’est déroulée dans les magasins Import et Export, au Poste d’inspection filtrage (PIF) Arrivée, au PIF bagages soutes, au PIF VIP, à la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic (CAAT), à la Airport Security Unit (ASU) et aux Aéroports du Cameroun (ADC).

A chaque étape, la délégation américaine a pris connaissance des équipements, de l’organisation et du fonctionnement des services. Des adaptations seront apportées aux dispositifs actuels pour un lutte plus efficace contre le trafic des stupéfiants par voie aérienne.

La visite des émissaires s’effectue dans un contexte marqué par la recrudescence des saisies de produits stupéfiants dans les plateformes aéroportuaires. La dernière saisie en date a été effectuée le 16 juin dernier à l’aéroport international de Douala.

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Les équipes de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic mettait la main sur une cargaison de 245 kg de produits stupéfiants dissimulés dans des fûts en plastique en provenance d’Europe. Selon les experts de la Douane, il s’agissait de chlorhydrate de cocaïne, une substance psychoactive extrêmement puissante, aux effets euphorisants, mais aussi à haut potentiel de dépendance.

« La cargaison est arrivée au fret terrestre de l’aéroport international de Douala le 16 juin 2025. Dissimulée dans des fûts en plastique, elle était enregistrée sous la forme de marchandises diverses. Cette cargaison laissait planer le doute, surtout qu’au bout d’un mois, le propriétaire répondait aux abonnés absents. En termes de valeur marchande, c’est environ 8,5 milliards de FCFA. C’est énorme », a raconté Fongod Edwin NUVAGA, Directeur Général des Douanes.

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