Budgétisés à 540 millions de FCFA (marché de base et contrôle), les travaux de traitement des points critiques de la pénétrante Ouest de Douala pourraient obtenir une rallonge budgétaire pour « prendre en compte le traitement des points critiques localisés aux Giratoires Rails et Sapeur ».
C’est l’une des résolutions prises ce début de mois de septembre, au cours de la traditionnelle revue des projets et programmes inscrits dans le portefeuille du Ministère des Travaux Publics (MINTP).
Selon les explications apportées par China First Highway Engineering Company Cameroun et l’ETS M3 And Services (qui assurent respectivement les travaux et le contrôle technique) « le Budget dépassé ne permet pas à date de prendre en compte le traitement des points critiques localisés aux Giratoires Rails et Sapeur ».
Des observations qui permettent peut-être d’expliquer les difficultés actuellement rencontrées sur cette partie de la RN3. Notamment aux points dits Carrefour Sapeurs et Carrefour Rails, où la mobilité des usagers est fortement perturbée par les travaux.
Dans un communiqué radio-presse rendu public à cet effet ce 20 septembre, Emmanuel Nganou Djoumessi, explique que « compte tenu du long délai de maturation du béton, le MINTP a ordonné le traitement des demi-chaussées restantes en pavés (…) Les travaux entrepris ne pouvaient plus attendre, au regard de la hauteur des dégradations, accentuées par les abondantes pluies et la non-fonctionnalité des ouvrages d’assainissement, encombrés par divers détritus ».
« Tout est mis en œuvre par le gouvernement, avec le concours de la Banque Islamique de Développement d’ordre de monsieur le Président de la République, son Excellence Paul BIYA, pour ré configurer, de manière pérenne, toute la traversée urbaine de la ville de Douala avec un aménagement en 2X2 voies comprenant un terre-plein central », a-t-il promis.
Lancés le 16 juillet (le contrat avec CFHEC a été signé le 30 juin) pour une durée de trois mois, les travaux de traitement des points critiques de la pénétrante Ouest de Douala connaîtront probablement un glissement de date. Au 16 août, le chantier affichait un taux d’exécution de 40%. L’échéance du 16 octobre ne devrait donc pas suffisante pour achever les 960 ml identifiés, ceci malgré les travaux de nuit (photo) prescrits par le Maître d’Ouvrage.