Le 15 décembre dernier, la société Aéroports du Cameroun (ADC) et l’Agence française de Développement (AFD) l’enveloppe complémentaire sollicitée par ADC pour obtenir les 75 milliards FCFA nécessaires au financement des travaux de rénovation de l’aéroport international de Douala. Rencontré à la suite de cette signature, Thomas OWONA ASSOUMOU, Directeur Général des ADC, a expliqué les contours de cet accord.
Vous venez de boucler le processus de financement des travaux de rénovation de l’aéroport de La convention a été signée, on est bien curieux de savoir qu’est-ce qui va suivre complètement pour la rénovation de l’aéroport du Noir ?
Comme vous le savez, nous avons dit que le projet allait être financé entièrement par ADC. Et l’assaut de financement était une partie sur fonds propres, donc sur l’exploitation de l’ADC, et l’autre partie c’était sur emprunt de l’AFD. Donc c’est le complément du financement que nous avons obtenu aujourd’hui.
Donc, en réalité, nous avons bouclé enfin tout le financement du projet. Mais sur le plan technique, la procédure continue pour pouvoir sélectionner l’entreprise des travaux, afin que les travaux puissent commencer l’année prochaine, autour du mois de juin. Mais je dois dire que la partie chaussée aéronautique, enfin l’ère de trafic, a commencé.
Le marché est en cours de signature avec l’entreprise chinoise qui a été sélectionnée. Donc le financement c’était juste pour boucler, pour pouvoir payer les prestataires après.
Le ministre parle de vigilance, de prudence, des responsabilités dans la conduite des travaux. Est-ce que ça va bien se passer cette fois-ci ?
De toute manière, ça s’est bien passé ADC. Nous avons conduit le premier projet en 2016, en 21 jours. Personne ne croyait que nous allions atteindre les 21 jours.
Et nous avons toujours été très prudents. C’est nous-mêmes qui avons choisi l’option de faire payer directement à l’AFD, les prestataires, que l’argent ne transite pas par les comptes d’ADC. C’est nous qui l’avons choisi. Nous l’avons déjà fait en 2016 et nous l’avons demandé encore cette fois-ci. Merci, je crois qu’on a tout dans la boîte.
