L’histoire retiendra de lui qu’il est le Directeur Général de TotalEnergies Cameroun qui a introduit, en 2019 (soit un an seulement après son arrivée au Cameroun), une carte pétrolière de paiement dédié au grand public.
Pour le diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (Arts et Métiers ParisTech), il s’agissait alors de concurrencer la carte de Tradex (qui, elle, était destinée aux entreprises). Avec, in fine, l’objectif d’augmenter les volumes de carburant vendus dans le réseau du géant français de la distribution aval d’hydrocarbures au Cameroun.
Trois ans et cinq mois plus tard, Adrien BECHONNET doit céder la place à Patrocle PETRIDIS, un ingénieur de génie civil de 42 ans, à la tête de TotalEnergies Cameroun. Ancien directeur des opérations en Guinée équatoriale, ex-gestionnaire des risques technologiques pour Total Afrique, ou encore responsable du développement logistique pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Patrocle PETRIDIS est un vieux routier de Total Cameroun (devenu TotalEnergies Cameroun).
Il arrive dans un contexte trouble, mais plutôt favorable pour le géant français. S’il garde environ 45% des parts de marché, TotalEnergies doit désormais faire avec de nombreuses entreprises locales, à l’instar de Tradex, qui innovent en permanence.
Cet environnement concurrentiel reste cependant favorable, du fait notamment de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TotalEnergies 2021). Un événement qui a contribué à redorer l’image de l’entreprise au Cameroun.
Capitalisée à plus de 12 milliards de FCFA, total emploie 226 personnel. Selon Investir au Cameroun, Total détient également des participations dans plusieurs entreprises du secteur pétrolier aval. Le groupe possède 4 % de parts de la Sonara, l’unique raffinerie du Cameroun. La multinationale est également propriétaire à 18% de la Société camerounaise de dépôts pétroliers, qui a le monopole du stockage des carburants, et un intérêt de 20% dans SCEFL, un blending de lubrifiant local.