Plus que quelques jours, et la ville de Ngaoundéré pourra vivre les premiers coups de marteaux de sa nouvelle gare routière. Une infrastructure financée à hauteur de 650 millions de FCFA par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), et annoncée comme étant l’une des gares routières les plus modernes du Cameroun.
Selon le tri-hebdomadaire « l’œil du Sahel », les travaux de la future gare (elle sera construite au quartier Béka Hosséré) démarrent au cours de ce mois de septembre 2018, et portent sur une durée de huit mois. Ce qui fixe la livraison du chantier aux environs du mois de mai 2019. Les travaux portent sur quatre lots. Ils portent respectivement sur l’aménagement de la plateforme, la construction des hangars, des boutiques et restaurants, d’un bloc administratif et des toilettes.
Concrètement, la gare routière sera construite sur deux étages, avec un hall commun, relié à l’étage par un grand escalier central. Au premier étage, seront construits les bureaux du corps administratif de la gare, et deux restaurants (un laïc et un musulman). Le rez-de-chaussée quant à lui sera divisé en plusieurs compartiments. Dont le grand hall, doté de chaises tout autour et une baie vitrée qui permet de voir de part et d’autre.
La gare devrait accueillir huit agences de voyage. « Tout est réglé pour qu’il n’y ait pas de confusion. Quand le voyageur arrive, il y a une esplanade à partir de laquelle il choisit son agence. Une fois dans l’agence, il y a une grande salle d’attente où il achète son ticket et s’assoit. Quand on procède à l’appel pour l’embarquement, il y a un couloir qui le mène à la zone arrière, au quai d’embarquement. Ce dispositif permet d’éviter les croisements et conflits », explique Gaël Tioko Tsotezo, architecte du projet, dans les colonnes du journal régional.
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