C’est le premier changement qui va s’opérer au Port de Douala-Bonabéri. La plateforme dirigée par Cyrus Ngo’o retrouve son terminal pétrolier, 20 ans après les deux accidents successifs qui avaient détruit complètement les ducs d’Albe d’accostage, des corps ports d’amarrage et la plateforme de déchargement de tanker.
Sur le plan technique, ce changement va s’opérer par la libération du quai N°1 du port conventionnel qui avait été aménagé en urgence pour l’accueil provisoire des navires pétroliers.
Le nouvel appontement pétrolier va aussi et surtout mettre fin aux risques de sécurité que faisait courir le quai N°1. « Il y avait été construit une nappe de tuyauteries provisoire. Mais cette installation palliative n’était pas sans risques. Le port était exposé à un accident d’incendie voire d’explosion liée à la nature même des opérations de déchargement des tankers », explique un responsable sécurité du PAD.
Sur le plan stratégique, le Port Autonome de Douala a procédé à un redimensionnement du projet initial. En effet, il tenait compte d’un autre projet de construction d’un oléoduc de Limbe à Douala, avec une architecture calquée sur la reconstruction à l’identique du poste sinistré.
Aménagements futurs
Le nouveau terminal pétrolier a donc été redimensionné pour pouvoir accueillir des navires de l’acabit du tanker M/T CAPE LIMBOH, avec des tirants d’eau de l’ordre de 8,5 mètres. « Il y a aussi des facilités d’accès à la plateforme pétrolière à travers une jetée offshore d’environ 80 mètres », ajoute le PAD.
Pour l’avenir, la place portuaire envisage de réaliser plusieurs ouvrages. Les bras de déchargement tanker modernes de dernière génération suivant les derniers standards internationaux ; l’installation d’une nappe de cinq tuyauteries de 8 à 10 pouces de diamètre, partant de la plateforme pétrolière jusqu’à la chambre à vannes SCDP pour prévoir l’accroissement dans un futur proche, les débits de pompage et minimiser les séjours des navires pétroliers à quai.
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