Les plus grands groupes automobiles sont évidemment cotés en bourse. Mais certains explosent véritablement les scores, avec Tesla en tête de liste. L’industrie automobile est un poids lourd de l’économie mondiale. Que ce soit par son utilité intrinsèque de « déplaçoir », le nombre de ses employés ou les myriades de filiales dont a besoin ce secteur.
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Le marché est également en train de s’ouvrir à la concurrence puisque toutes les voitures seront bientôt électriques. Mais dans cette joyeuse fourmilière, quelle est la marque qui s’en sort le mieux financièrement parlant ? Voici quelques éléments de réponse grâce à la bourse.
La bulle Tesla…
La nouvelle a fait grand bruit sur les marchés financiers : l’entreprise de location Hertz, tout juste remise de la faillite, a passé commande de 100 000 véhicules Tesla. L’occasion rêvée pour le constructeur américain de dépasser le capital symbolique des 1 000 milliards de dollars en bourse. L’action terminait ainsi à 1 024,86 dollars à Wall Street, la semaine passée. Seuls les GAMA (avec Microsoft) font mieux.
La valorisation des actions Tesla n’est d’ailleurs pas prête de cesser. Elon Musk a consolidé sa place d’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à près de 280 milliards de dollars. Autre exemple, la firme d’Austin (Texas) n’a jamais vendu autant de voitures qu’en ce troisième trimestre 2021. Des bénéfices record sont tombés si bien que Tesla devrait terminer l’année en première position des constructeurs les plus rentables. La Model 3 s’est aussi classée en tête des meilleures ventes européennes en septembre. Une première historique pour la marque mais aussi pour un véhicule 100 % électrique.
…et les autres
L’écart avec les autres groupes et constructeurs s’est creusé de manière colossale. Toyota, à la tête de l’industrie automobile pendant des années, se retrouve avec une capitalisation boursière proche des 240 milliards d’euros. Et quand on compare les 10 millions d’unités vendues à travers le monde face aux 500 000 exemplaires de Tesla, on comprend vite la notion de bulle spéculative.
On retrouve le groupe Volkswagen (129 milliards) juste derrière en troisième position, fidèle à ses habitudes, essayant de « se décarcasser » dans la crise des semi-conducteurs. Le constructeur allemand est également en pleine restructuration de sa gamme avec l’arrivée des « ID ». Suit ensuite General Motors, bien loin derrière le nouveau venu Tesla, avec une valeur en bourse estimée à 84 milliards d’euros. Stellantis (55 M), Hyundai–Kia (38 M), Ford (19 M) et Renault (10 M) suivent ensuite de loin.
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