Monsieur NDJOCK, enseignant au Lycée Technique de Nkongsamba (région du Littoral) n’a pas repris les classes depuis le 1er mars dernier. Il se serait peut-être associé à la grève des enseignants organisée dans le cadre du mouvement « On a Trop Supporté (OTS) », mais la nature ne lui a pas vraiment offert le choix.
Aux environs Makénené, commune frontalière aux régions du Centre et de l’Ouest, il a perdu la vie dans une collision entre son véhicule et un bus de voyage. L’état de son véhicule de type Toyota 115 (photo) donne une idée de la violence de l’impact.
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Cet accident, survenu en matinée, venait rajouter au seuil d’alerte créé sur cette même route Nationale N°4 (Yaoundé-Bafoussam), après l’hécatombe du 22 février. Un accident survenu sur le pont de Banekane non loin de Bangangté (région de l’Ouest), et où plusieurs camerounais ont perdu la vie, dans une collision entre un bus de l’agence de voyage de transport interurbain « LEDOUX » et un camion poids lourd.
Mais il n’y a pas que la RN4 qui a compté les morts. A Bekoko, dans l’arrondissement de Dibombari (à la sortie Ouest de Douala région du Littoral), cinq personnes ont perdu la vie ce 03 mars aux premières heures de la matinée dans un autre choc impliquant un camion semi-remorque et un bus de transport interurbain.
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Selon des sources concordantes, le bus en provenance de Douala pour Bafoussam a tenté un dépassement risqué avant de se retrouver nez à nez avec ledit camion. Selon ces mêmes sources, les cinq morts « sur place et 30 blessés graves sont essentiellement les passagers du bus de transport en commun ».
A Bayangam, c’est Kevin NKAL, Sous-Préfet du même arrondissement qui a perdu la vie, après que son véhicule ait violemment percuté le bâtiment abritant les services de la pharmacie du centre médical d’arrondissement de la ville. En perdant le contrôle, le véhicule a percuté une femme « qui a perdu l’usage de ses jambes alors qu’elle faisait des achats à la pharmacie », précise la radio ABK.
Les occupants du véhicule (le Sous-Préfet, son adjoint, le chauffeur et un homme non encore identifié) « sont tous dans le coma et sous soins intensifs au dit centre », a ajouté la radio.
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