Les populations expulsées pour raisons d’installation illégale dans le domaine public portuaire à Essengue « reçoivent depuis vendredi dernier les accompagnements de
réinstallation du PAD ». C’est le contenu d’un document rédigé par l’entreprise publique dirigée par Cyrus NGO’O, et parvenue à notre rédaction.
Le coût desdits accompagnements n’a cependant pas été révélé. On se souvient cependant que le 07 juillet dernier, le PAD a rendue publique une liste de 183 noms de personnes considérées comme ayant été expulsées du domaine public portuaire. Un Comité Inter-Administration mis en place à cet effet, avait pour but d’étudier les cas des expulsés aux fins d’un accompagnement, avait notamment appris bougna.net.
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Des sources généralement bien introduites, on apprend que le Comité Inter-Administrations a étudié quatre types de dossiers. « Les dossiers des populations expulsées recensées ; les
dossiers des populations expulsées non recensées ; le cas de la Communauté Musgum, et le cas des autres requérants ».
Transformation
Pendant ce temps, l’ancien quartier est devenu un vaste chantier. Le PAD y construit déjà les voies de contournement de 20 km environ (avec des bretelles). Deux entreprises de travaux publics sont à l’œuvre. Ces nouvelles routes sont construites avec deux nouvelles
technologies de stabilisation: Neoloy (d’origine israélienne) et Novocrete (d’origine Canadienne).
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« Il s’agit de construire des routes solides dans ces zones marécageuses et à moindre coût afin de fluidifier la circulation sur la plate-forme portuaire de Douala-Bonabéri », renseigne le Port Autonome de Douala.
Au-delà des routes, et des amodiations aux industries porteuses de projets maturés et bancables, il est prévu l’aménagement d’une zone logistique pour les camions. Essengue sera bientôt une véritable zone industrialo-portuaire qui participera à faire du Port de
Douala-Bonabéri, une référence dans le golfe de Guinée.
Larisse TOGNA