Cameroun : Un accord sur la gestion des informations dématérialisées du secteur des transports routiers

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Signature de convention sur la gestion des informations dématérialisées du secteur des transports routiers entre Pierre NYEMECK NTAMACK (en noir) et Henri NGANGA (en bleu)

C’est un accord inédit que viennent de signer les confédérations patronales et travailleurs, les syndicats de base et assimilés à Yaoundé. Après des années de division, ces organisations syndicales ont fait le pas de l’union.

Ce jeudi, 15 septembre, le Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun (GTTC) et plus d’une demi-dizaine de syndicats (OPTSTAC, CGSTC, FOPTRC, SYNCRUPRICAM, SYNETRACAM, SYNESTER, SNCTRC, OTCAM) ont apposé leurs cachets sur cette convention.

Les premières pointes d’encre ont été posées par les deux présidents confédéraux. Pierre NYEMECK NTAMACK, Président de la Confédération Générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC), et Henri NGANGA, président de l’OPSTAC. 

Le document de 10 pages que bougna.net a pu parcourir comporte 12 articles qui encadrent les rôles, les devoirs, et les droits de chacune des parties. Il est « mis sur pied dans le cadre de la continuité du suivi de l’application du prix plancher des transports routiers de marchandises, de la lutte contre le dumping des transitaires, de la lutte contre le transport clandestin et autres » peut-on lire dans le préambule.

La convention devrait permettre de « trouver des solutions aux préoccupations et difficultés auxquelles font face au quotidien les employés des membres de ces organisations patronales dans tous les domaines d’activité relevant du secteur des transports routiers. Il s’agit ici du transport des hydrocarbures, du transport des marchandises diverses, de la répartition du fret, du respect du prix plancher du transport, etc. », complète Pierre NYEMECK NTAMACK.

Obligations

S’agissant des responsabilités et obligations des organisations patronales et assimilées, la convention dispose dans son article 2 que lesdites organisations s’engagent à « associer le GTTC dans leurs démarches et plaidoyers auprès de toutes administrations publiques ou privées pour le patronat et de tout ce qui concerne les employés ». A ce sujet, les parties annoncent la définition d’un statut particulier de collaborateur.

Dans son alinéa 2, les deux parties s’engagent à « créer, en collaboration avec le GTTC sur l’ensemble du territoire national dans le cadre du suivi, des points de contrôle du respect des prix planchers de transport des marchandises par leurs membres ».

Les parties s’engagent en outre à « mutualiser les efforts avec le GTTC dans ses démarches de collecte et de répartitions du fret auprès des Commissions/Comités situés au sein du BGFT et autres ». A « Soutenir le GTTC dans la répartition du fret collecté auprès du BGFT pour la marchandise en transit, et auprès des bailleurs de fret pour le fret intérieur ». Et à « sensibiliser ses membres et les amener à accepter d’être payés par voie électronique à travers la banque UBA qui a accompagné le projet de ladite application du GTTC ».

BUGIDSTRO

Pour ce faire, les organisations syndicales signataires de la convention prévoient « la mise sur pied d’un organe spécial dénommé Bureau de Gestion de l’Information Dématérialisée du secteur des Transports routiers de Marchandises (BUGIDSTRO) » ».

Constitué de tous les présidents confédéraux et présidents nationaux des différentes organisations syndicales signataires, le BUGIDSTRO sera géré par un Comité lui-même présidé par un membre du GTTC. Le protocole signé ce 15 septembre court sur une période de 10 ans.

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