Président de la confédération des syndicats des travailleurs des secteurs des transports du Cameroun, patriarche Nyemeck Ntamack donne la nécessité pour tous les syndicats des transporteurs routiers du Cameroun de ratifier cette convention.
Que peut-on retenir de la convention que vous venez de signer ?
Il faut comprendre que dans toutes choses, il faut oser. Il faut un commandant de bord pour piloter. Le commandant de bord de ce projet est le GTTC (Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun ndlr.) et son illustre président, le jeune Ibrahima Yaya que nous saluons ici, à juste titre et valeur.
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Il fallait restructurer le transport, Il fallait le digitaliser pour connaître qui est le transporteur lui-même. Ce n’est pas parce que vous avez un camion que vous êtes transporteur, il faut remplir des conditions officielles reconnues par l’État du Cameroun, notamment le ministère des Transports.
En quoi ce projet est-il important ?
Ce projet va nous aider, nous les travailleurs pour que chaque travailleur, avant de prendre le volant d’un camion s’assure qu’il soit affilié à la CNPS (Caisse nationale de la prévoyance sociale ndlr). Ce projet va aider aussi à l’assistance des conducteurs sur tout le long des corridors même l’assistance hors de nos frontières.
Voyez-vous, aujourd’hui, le mal est profond. Les gens ne veulent pas respecter des conventions collectives ou des lois en matière de travail ou de transport. Mais aujourd’hui avec ce projet qui est mis en place bien évidemment avec le soutien du gouvernement, notamment les services des douanes, des impôts, le ministère des Finances, le ministère des Transports, le ministère du Travail, l’administration territoriale…chaque camion aura tous ces dossiers complets.
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Le chauffeur qui conduira ces camions sera affilié à la CNPS, aura un salaire de base, un bulletin de paie, un contrat dûment signé ou ratifié par la société et le conducteur. Donc, vous voyez que c’est nous les travailleurs qui gagnons parce que les travailleurs aujourd’hui, malgré des instances qui ont existé, notamment le BGFT (Bureau de gestion du fret terrestre ndlr), nous n’avons pas connu une note de satisfaction comme le GTTC. Les gens ont travaillé non pour l’intérêt général mais pour l’intérêt égoïste.
C’est une dénonciation que vous portez à l’endroit des autres acteurs que vous citez ?
Ce n’est pas pour les dénoncer, mais nous demandons à tout le monde de venir se joindre au jeu GTTC qui a apporté une touche nouvelle. Une touche pour accompagner l’émergence que le Chef de l’État et le gouvernement du Cameroun ont mise à l’horizon 2035. Pour qu’on y parvienne, il faudrait que nous veillions à ce que le désordre ne passe pas par le transport. Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des opérateurs économiques, nous gagnons plus en paix que dans le désordre. C’est pour cela que nous lançons cet appel vibrant.
Il n’y aura plus de « feymania » dans le transport, il y aura plus de banditisme. Ceux qui veulent le pouvoir ne passeront jamais par le transport et les maladies telles que là pandémique, la COVID, nous les éloignons très loin pour que le Cameroun et le transport restent sains et fidèles derrière son illustre Chef le président de la République son excellence Paul BIYA.