Ce 15 septembre, les syndicats des transporteurs ont signé une convention de collaboration sur la gestion des informations dématérialisées du secteur des transports routiers. Une convention signée entre le Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun (GTTC) et les organisations patronales et assimilées du secteur des transporteurs routiers. En sa qualité de président confédéral de l’Organisation patronale des syndicats des transporteurs et auxiliaires du Cameroun, NGANGA Henri revient sur les atouts de la convention.
Ça y est, la convention vient d’être signée de prime abord que ça vous impressionné ?
Je tiens d’abord à féliciter le président IbrahimaYaya, président du GTC et son secrétaire général, qui est l’initiateur de ce projet qui, aujourd’hui, apporte une innovation dans le secteur des transports. Nous sommes à l’ère de la dématérialisation. Aujourd’hui, un outil important de la dématérialisation est donc né dans le secteur du transport. Il faut féliciter et encourager ce syndicat qui montre de plus en plus son dynamisme à l’encadrement des acteurs du transport.
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Mes impressions sont très bonnes. Je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement. Je tiens aussi à remercier les administrations compétentes telles que la Douane, les Impôts qui ont vu la pertinence de cet outil informatique et qui désirent se l’approprier. Nous entrons dans une nouvelle ère dans le secteur du transport.
Quels sont les messages que vous souhaitez véhiculer aux syndicalistes et également à l’Etat pour la bonne marche de cette convention ?
Je tiens à demander à toutes les autres organisations de se rapprocher du GTTC, auprès de son secrétaire général, soit auprès du président pour s’approprier les documents que nous avons paraphé et signé et qu’ils comprennent l’importance de la mise en œuvre de cet outil innovant dans le secteur de transport. J’interpelle l’administration de voir les efforts que font les syndicats pour essayer d’apporter leur contribution à l’évolution et à la prospérité du transport dans notre pays.
Qu’est-ce qui va changer après la signature de cette convention?
On procédait dans l’amateurisme. À l’ère de la dématérialisation actuelle, nous avons des cadres formels qui sont déjà mis sur pied. La semaine passée, j’ai signé avec le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’encadrement des managers et des chauffeurs de transport de manière à renforcer leurs capacités dans le fonctionnement de leur outil de production et avoir la base ou le fondement de ce bureau de gestion de l’information.
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Les revenus issus de cette application apportent une contribution innovante dans le secteur du transport, à savoir: l’entretien routier, les contributions à entretenir la chaussée…J’ai fait Douala- Yaoundé, je peux vous dire que j’ai trouvé des trous énormes. Mais on a donné à une société l’entretien des routes elle n’a pas pu finir, elle a laissé des trous béants. Or, si les transporteurs dans cet outil-là constatent qu’il y a des lenteurs, eux-mêmes pourront prendre les devants pour boucher ce trou là en attendant que les professionnels le fassent. C’est déjà un élément important pour la prévention à la sécurité routière.
Il y a les accidentés de la route, les camions qui tombent en panne. Cet outil qui est mis en place ici, c’est pour mettre en place des logistiques qui peuvent assister le transporteur lorsque son camion tombe. Imaginez le pauvre, le camion est tombé avec la marchandise pour le sortir la brousse. Il y a donc des camions de ce bureau qui seront mis disposition pour retirer son Camions de la chaussée afin d’évacuer et libérer la chaussée.
Il y a les hôpitaux, par exemple, qui attendent que le ministère de la santé apporte les moyens pour les soins des accidentés de la route. Mais à partir de cette application, les fonds qui seront générés, permettront de donner des legs dans les hôpitaux qui sont le long du corridor pour mieux encadrer les accidentés, parce que l’encadrement aussi cause la mort précipitée de l’accidenté.
Vous voyez que tout ce que l’État n’a pas pu faire à cause des moyens limités, ils veulent apporter leur contribution pour que le transporteur ne se sente pas comme un parent pauvre, un parent abandonné. Vous allez parcourir le document et vous verrez qu’on a presque mis tout ce qui était défaillant et on veut y apporter des solutions. Nous voulons assister l’usager de la route. Il n’y a pas seulement les transporteurs de marchandises, il y a aussi le personnel. Vous faites Douala-Yaoundé la nuit, si vous avez un problème de crevaison ou d’accident, la lenteur de votre prise en charge est telle que vous êtes exposés à la mort, nous ne voulons plus ça à l’ère du renouveau, à l’ère des Grandes Ambitions. Nous voulons assister notre pays parce que le Chef de l’Etat a dit tu demandes que le Cameroun fasse quelque chose pour toi, mais qu’est-ce que toi aussi tu fais pour le Cameroun? Nous avons donc compris le message du chef de l’Etat et nous voulons donc apporter quelque chose pour le Cameroun.
Propos recueillis par Larisse TOGNA
