Les Transporteurs tchadiens sollicitent l’intervention du président du Conseil militaire de transition le Général MAHAMAT Idriss Déby ITNO pour mettre fin à leurs tracasseries sur les corridors camerounais à partir du Port de Douala.
Ce mardi, 27 septembre, les responsables de l’Union Nationale des Transporteurs Tchadiens (UNATRANST) ont été reçus par le Président du Conseil militaire de transition. Ce dernier a d’ailleurs instruit Fatimé NGOUKOUNI WEDDEY, la ministre tchadienne des Transports de faire diligence pour trouver des solutions à ce problème.
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« Il y a déjà eu une mission de plaidoyer qui a été effectuée par mon département à Douala pour échanger avec les autorités camerounaises à l’effet de trouver des solutions définitives aux différentes tracasseries que rencontrent nos Transporteurs tchadiens », a réagi la ministre.
« Il y a des résolutions fortes qui ont été prises. La prochaine étape sera de réviser la convention bilatérale qui existe entre nos deux pays, qui date de 1999 », a-t-elle ajouté.
Avant de rentrer solliciter l’intervention de leur Président, les transporteurs tchadiens, sous la conduite du l’UNATRANST, avait déjà signifié son inconfort à travailler sur les corridors camerounais.
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Une situation bien connue du gouvernement camerounais, notamment le Ministre de la Défense (Mindef) Joseph Béti ASSOMO qui, en avril dernier, avait répertorié 66 postes de contrôle fictifs du côté du Cameroun, dont 39 postes de contrôle irrégulier et 27 postes de contrôle mixtes réguliers.
« Cette multiplicité des postes qui constitue un véritable calvaire pour les usagers de cet axe routier est souvent prescrite par certaines autorités administratives locales [sous-préfets, préfets, gouverneurs] », avait-il affirmé Joseph Beti Assomo, dans une lettre adressée à son collègue de l’Administration Territoriale, Paul ATANGA NJI.
Selon les données officielles, les marchandises à destination du Tchad qui transitent par le Cameroun représentent environ 40 milliards de FCFA. Pour la Banque mondiale, le corridor Douala-Ndjamena, « concentre 35% du PIB de ces deux pays, et dessert 20% de la population du Tchad et 35% de celle du Cameroun ».
