Selon l’UE, les voitures, camions et tracteurs représentent les deuxièmes produits importés par le Cameroun

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Importation des véhicules. Crédit Photo: Algérie Part

Les véhicules, camions et tracteurs font partie de la deuxième catégorie des produits importés au Cameroun, a appris bougna.net ce mercredi, 28 septembre, au cours de l’atelier APE pour les journalistes organisé par la délégation de l’Union européenne au Cameroun.

Sur un total de 1,378 millions d’euros de produits importés au Cameroun en 2019, les importations de véhicules, camions et tracteurs ont représenté 11%. Devancés par les machines et composants industriels (21%) et les articles de fer (06%).

Au cours de cet atelier organisé pour notamment assainir la perception de la presse sur les APE, Philippe Van Damme, le chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun a donné quelques précisions sur l’impact de cet accord sur l’économie nationale.

Sur les pertes économiques qu’auraient pu causer l’APE en termes de recettes douanières par exemple, le chef de la diplomatie européenne a souhaité rester factuel. « Les pertes douanières sont d’environ 32 milliards de FCFA cumulés depuis l’entrée en vigueur de l’APE en 2016, selon la Direction Générale des Douanes », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter qu’ « avec la poursuite du démantèlement progressif des tarifs à l’importation en provenance de l’Union européenne, cette enveloppe représente encore toujours bien moins de 0,5% des recettes fiscales globales par an ».

Allant un peu plus loin, Philippe Van Damme s’est autorisé une analyse de la fiscalité de porte. « La théorie du commerce international nous enseigne que les taxes de porte sont moins optimales que les taxes domestiques parce qu’elles créent des distorsions de marché ».

Lire aussi : Selon la Banque mondiale, la simplification des procédures douanières pourrait booster les revenus au sein de la ZLECAf 

Pour lui, « l’économie camerounaise est sous-taxée, même par rapport à la norme de convergence CEMAC de 17%. Ce qu’il faut ce n’est pas maintenir les taxes de porte (pire, les augmenter, contrairement aux ambitions d’intégration régionale CEMAC et ZLECAf). Mais d’élargir l’assiette fiscale domestique, notamment à travers la formalisation plus poussée de toute une série d’activités économiques », a-t-il conclu.

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