Plus que trois mois, et les premiers 60 kilomètres de l’autoroute Yaoundé-Douala seront mis en service. Selon la mission de contrôle (elle est assurée par Study International), la situation du chantier sur les voies de raccordement permet d’envisager cette mise en service dans trois mois.
Actuellement les travaux portent sur le renforcement des signalisations ; l’achèvement des voies de raccordement par Nkolbisson (côté Yaoundé) et par Boumnyebel (côté Douala) ; l’achèvement des bâtiments devant accueillir les équipements d’exploitation ; et l’aménagement des accès conduisant aux exploitations et aux domiciles.
S’agissant des voies de raccordement, principal chaînon manquant à la mise en service officielle le taux d’exécution physique global des travaux est de 90,5%. Soit 92% sur la section 1 (Point Kilométrique 0 (PK) au réseau urbain de Yaoundé par Nkolbisson, 11.14 km) et 89% sur la section 2 (PK 59+300 au carrefour Boumnyebel, 13.547 km).
Outre ce volet, le Maître d’Ouvrage a pu constater que les aménagements de Génie Civil devant accueillir les installations de l’infrastructure se poursuivent. Les travaux en cours sur le terrain portent également sur les terrassements de la jonction autoroutière (PK 0+000 –PK1+200) de la section 1, où l’on enregistre un taux d’avancement de 46% et du PK59+300 au PK 60+500 (en allant vers Boumnyebel) de la section 2, avec un taux d’avancement de 35%.
Indemnisations et accès aux exploitations/domiciles
Ces deux points demeurent au centre des préoccupations du Maître d’Ouvrage. A ce jour,134 riverains restent en attente d’indemnisation. A cet effet, le Maître d’Ouvrage a, au cours de la réunion présidée au terme de sa visite, en présence des populations riveraines, indiqué qu’une mesure de soutien ponctuelle serait prise avec l’entreprise, en attendant la signature du décret d’indemnisation.
La construction de cette infrastructure a causé certains désagréments notamment la limitation des accès aux exploitations et aux domiciles, pour les riverains. De ce fait, elles constituent l’une des causes d’incivisme enregistrée dans l’utilisation de cette infrastructure innovante. Pour y remédier, il leur a été recommandé par le Ministre des Travaux Publics, de lui soumettre au plutôt pour étude et analyse un descriptif d’accès.
