Le Cameroun veut classer l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen comme aéroport de catégorie 1 dans le système ASECNA

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Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen

Le Cameroun veut classer l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen comme aéroport de Catégorie 1 dans le système ASECNA. L’information a été donnée par Jean Ernest Masséna Ngallè Bibèhè, Ministre des Transports.

C’était au cours d’une allocution donnée dans le cadre de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de son département ministériel.

Bon à savoir, un aéroport de Catégorie 1 dans le système ASECNA est un aéroport qui répond aux normes pour la circulation aérienne publique et qui est géré conformément aux règles établies par ladite agence.

 

Dans le système ASECNA, un aéroport de catégorie 1 est un aéroport qui répond à trois critères spécifiques pour la circulation aérienne publique. La responsabilité de gestion, l’utilisation des aérodromes et le management des autres aérodromes.

Cas pratiques

S’agissant particulièrement de la responsabilité de gestion, l’administration des aérodromes des États membres de l’ASECNA relève de différentes entités. L’État lui-même : Certains aéroports sont gérés directement par l’État (à l’instar de Aéroports du Cameroun). L’ASECNA, qui peut gérer certains aéroports par contrat particulier avec l’État. Les particuliers pour la gestion de certains aérodromes privés ouverts à la circulation aérienne publique. Et l’autorité militaire, pour certains aérodromes militaires qui acceptent également le trafic civil.

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Dans le deuxième critère, qui porte sur l’utilisation des aérodromes, trois conditions sont à remplir. Avant d’utiliser un aérodrome, les commandants de bord doivent s’assurer de sa praticabilité auprès des autorités compétentes.

Aérodrome de Classe A

Les aéronefs civils ne sont pas autorisés à atterrir sur les aérodromes qui ne sont pas mentionnés dans la AIP (Publication d’Information Aéronautique). Sauf en cas d’urgence réelle ou d’autorisation spéciale de l’Administration de l’Aviation Civile, le décollage ou l’atterrissage d’un aéronef en service aérien commercial n’est pas autorisé sur un aérodrome non répertorié dans la AIP.

« …les actions entamées en vue de la modernisation des infrastructures aéroportuaires devront s’intensifier. Comme vous le savez, en plus d’être une exigence de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), la certification permet aux aéroports d’attirer plus de compagnies aériennes », a expliqué le membre du gouvernement.

La sortie du Ministre des Transports survient deux ans et demi après la remise à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen du Certificat d’aérodrome de Classe A. Un certificat qui repose sur un audit de certificat sur piste et des audits de suivi de la phase 3 du processus de certification adossé sur les standards de l’OACI.

Lire aussi : Transport aérien: L’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen reçoit le Certificat d’aérodrome de Classe A – Bougna.net

Dans son dernier rapport sur le trafic aérien, l’Autorité aéronautique (CCAA) a compté 514 528 passagers à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen en 2022. Dont 172 276 passagers en transit. Les mouvements d’avions quant-à eux se sont établis à 10 316 mouvements, dont 6 278 vols nationaux et 4 038 vols internationaux.

Outre la catégorisation de l’aéroport international de Yaoundé 1, le Ministre des Transports a souhaité que « l’Agence (ASECNA), dans son programme d’investissements dans les Etats, améliore la couverture VHF de l’espace aérien inférieur et la fourniture des services météorologiques, en particulier à l’Aéroport International de Yaoundé Nsimalen ».

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