Cameroun : En 2023, la RTC a traité 348 470 conteneurs et fait progresser sa productivité de 27,03 à 21,39 mouvements/h

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Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri exploité par la RTC

La régie du Terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri (RTC) tient la promesse de fleurs. La petite entreprise créée en 2020, qui suscitait beaucoup de doute chez les opérateurs économiques, l’entreprise est devenue un mastodonte, « plus performant que Douala International Terminal (du nom de la filiale du consortium Bolloré-APMT » selon Lin Dieudonné Onana NDOH, son Directeur.

Sur l’année 2024, les volumes bord (Conteneurs débarqués et embarqués) ont atteint 348 470 conteneurs. Une performance en baisse par rapport aux objectifs de 357 765 conteneurs. Mais en hausse de 2,93% par rapport aux volumes bord enregistrés en 2022 (338 247 conteneurs). Depuis sa création et sa reprise des activités sur le terminal à conteneurs du Port de Douala Bonabéri, la RTC a traité plus d’1,383 million de conteneurs.

Temps d’attente en rade

Dans sa progression vers la performance, l’entreprise a également amélioré son temps d’attente en rade. Il s’est établi à 1,74 jours en 2023, ce qui est mieux que les objectifs de deux jours fixés par le Port Autonome de Douala. Lorsqu’elle s’installe sur le terminal à conteneurs, la RTC a un temps d’attente de 3,08 jours. Ce temps d’attente est même monté à 3, 64 jours en 2021, avant de définitivement s’installer dans la baisse à partir de 2022.

A lire : Au Cameroun, le Chiffre d’affaires de la RTC augmente de 7,12% au 31 décembre 2021 – Bougna.net

« D’une année à l’autre la RTC maîtrise le temps d’attente en rade qui est désormais bien inférieur à l’objectif de deux jours. Cette amélioration est consécutive à l’acquisition de 02 nouvelles grues mobiles toutes neuves et à la remise en service du portique n°3 », explique Lin Dieudonné ONANA NDOH.

En 2023, la productivité navires a également progressé, avec 21,39 mouvements par heure. C’est plus que les performances de l’année 2022, où elle n’arrivait pas à faire mieux que 27,03 mouvements par heure. Ceci reste cependant insuffisant, lorsqu’on se souvient qu’en 2020, la RTC réalisait 19,30 mouvements par heure. Une performance que le top management explique amplement.

« La baisse observée de cet indicateur en 2023 procède de la mise en application des règles sur le trafic halieutique national et les difficultés observées auprès des chargeurs et les lignes maritimes à intégrer lesdites règles, toutes choses qui occasionnent beaucoup de mouvements parasites à bord des navires », analyse Lin Dieudonné ONANA NDOH.

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