L’hôpital Laquintinie de Douala expérimente depuis ce 18 juin, un service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) dans la capitale économique. Pour cette phase pilote, quatre ambulances sont disséminées dans certains « points de stationnement » identifiés dans certains carrefours de la ville.
« Il y a une ambulance au Palais Dika Akwa, qui va couvrir une grande partie de Douala 1er, il y a une deuxième au niveau de Bonabéri, au niveau du Carrefour Mayor, une troisième à la sous-préfecture Bonamoussadi à Kotto, une quatrième ambulance à Borne 10 à village, au niveau de la Gendarmerie », indique Frédéric MOUTOME, membre de la Cellule de la Communication de l’Hôpital Laquintinie.
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« L’ambulance du Palais Dika Akwa va couvrir une grande partie de Douala 1er et une partie de Douala 2e, celle de Borne 10 à Village va couvrir une partie de Douala 2e notamment New Bell », ajoute Frédéric MOUTOME.
Les quatre véhicules mobilisés pour cette phase pilote sont accessibles gratuitement entre 07h du matin et 21 heures. Les familles en détresse pourront solliciter leurs services en composant le numéro vert 110.
« Lorsque vous appelez le SAMU à travers le numéro court (disponibles également sur la page Facebook de l’hôpital Laquintinie de Douala), le SAMU se mobilise, on vient vous chercher pour l’hôpital, vous ne déboursez pas le moindre sou. Une fois à l’hôpital, les soins sont payants. Mais le transport entre le lieu de l’accident et l’hôpital est totalement gratuit » souligne Frédéric MOUTOME.
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Bon à savoir, la phase pilote du SAMU est mise en œuvre par le Ministère de la Santé Publique (MINSANTE). L’hôpital Laquintinie, qui n’est que le centre d’expérimentation, n’est cependant pas la seule formation sanitaire destinataire des patients. Les cas sont référés à d’autres formations sanitaires en fonction de leurs spécificités.
Selon le Ministère de la Santé Publique, le projet de mise en place de la phase pilote du SAMU nécessite une enveloppe d’environ 175 millions de FCFA. Une partie de cette enveloppe, 90 millions de FCFA, a déjà été mobilisée par la mairie de Douala.
