Le Cameroun adopte le plan d’actions de sa stratégie nationale de Prévoyance et de sécurité routières

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Réunion Stratégie Nationale de Prévoyance et de sécurité routières

Lentement, mais sûrement, le Cameroun évolue vers la mise en œuvre de sa stratégie Nationale de Prévoyance et de Sécurité Routière. Après l’adoption de la feuille de route 2024-2030, le Ministère des Transports et les parties prenantes (départements ministériels, FMO, et partenaires privés) viennent de valider le plan d’actions. La validation de l’étude relative à l’élaboration du plan d’action de mise en œuvre a eu lieu ce 19 août à Yaoundé.

Axé sur cinq piliers, le plan d’actions prévoit la gestion de la sécurité routière, la sécurité des routes et la mobilité, la sécurité des véhicules, la sécurité des usagers de la route et les soins post accidents.

Le contexte de la tenue de ces travaux est particulier. Ces deux derniers mois, la route est restée au cœur de l’actualité. D’abord en raison de la recrudescence des accidents de la circulation. En un mois par exemple, l’Observatoire Indépendant des Transports (OBIT) a compté une cinquantaine d’accidents de la circulation, et des centaines de morts.

Une crise de la circulation confirmée par le Ministère des Transports, dans un communiqué rendu public ce 05 août. Selon le département ministériel, 3442 véhicules ont été interpellés entre juin et juillet 2024 (période de mise en œuvre de la campagne de prévention et de sécurité routières), et 1769 infractions au code de la route ont été comptées.

Lire aussi : Accidents de la circulation : 1769 infractions constatées en un mois (Ministère des Transports)

A côté des accidents de la circulation, c’est la qualité des infrastructures routières qui est décriée par les automobilistes. A l’exception de la route Nationale N°4 qui permet une circulation fluide entre Yaoundé et Bafoussam, 61,05% des routes nationales sont en mauvais état.

Un constat dressé par le Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun (GTTC) lors des travaux de validation du Plan d’actions de la Stratégie Nationale de Prévoyance et de Sécurité Routières.

« Si le GTTC salue la prise en compte de ses recommandations dans ce plan d’action, il fait aussi fait mention de la problématique des routes sûres par les termes selon lesquels l’Homme est au centre des accidents de la circulation. Si le corridor Yaoundé Bafoussam est à saluer, le corridor Ngaoundéré Garoua pour ne relever que celui-là, est un enfer sur terre pour les conducteurs qui y passent 2 jours pour parcourir les 280 km. Il a souhaité que les délais de mise en œuvre accompagnent ce plan d’action », a indiqué KENGUE DONFACK, CET 1 du groupement patronal.

En ce qui concerne les véhicules sûrs, au-delà du renforcement qualitatif et quantitatif des centres de contrôle des visites techniques automobiles et la dématérialisation optimales des procédures de délivrance des certificats de visite technique, le GTTC a proposé des actions globales axées sur les réformes administratives et financières qui visent à faciliter le renouvellement du parc automobile camerounais.

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