Thomas Owona ASSOUMOU : L’entrée de Lagardère dans la concession des boutiques Duty Free permettra aux ADC de tirer 20% des revenus

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Thomas OWONA ASSOUMOU DG des ADC Duty Free

Vous venez de confier à la filiale de Lagardère en Afrique de l’Ouest, la concession sur la conception et l’exploitation des Duty Free dans les aéroports de Douala et Yaoundé. Quelle est l’importance de ce projet ?

Permettez-moi d’adresser mes remerciements au Ministre des Transports, qui a bien voulu que la signature de cette convention se tienne dans les locaux de son département ministériel, sous sa présidence effective. Ce jour marque une étape importante dans le développement de nos aéroports. C’est avec une grande fierté que la société Aéroports du Cameroun a procédé à la signature du contrat de concession avec le groupe Lagardère Travel Retail pour l’exploitation et la gestion des boutiques hors-taxes dans les aéroports internationaux de Douala et de Yaoundé-Nsimalen.

Vous savez que de nos jours, les aéroports sont devenus des milieux où les passagers doivent être à l’aise, des milieux de vie, des endroits où il fait bon vivre. Nous devons mettre à la disposition des passagers toutes les commodités, tous les services. Donc la signature de ce partenariat va nous permettre d’avoir une gamme de services variés.

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Dans la vision stratégique des ADC, qui est de faire figurer les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et de Douala parmi les plateformes de référence en Afrique Subsaharienne, il est prévu d’offrir aux clients une gamme variée de services de haute qualité. C’est dans cette optique que nous avons entrepris, en 2022 notamment, de moderniser l’ensemble des salons d’accueil qui font aujourd’hui la fierté de l’ensemble des aéroports. Après cette phase, nous avons décidé de nous consacrer aujourd’hui, au développement des boutiques Free Duty, qui, au-delà d’agrémenter le séjour des passagers, sont de véritables ressources de revenus non-négligeables pour les aéroports.

L’activité d’exploitants de boutiques hors-taxes, requiert un savoir-faire et une expérience spécifiques. C’est fort de ces considérations que ADC a répondu favorablement à l’offre du groupe Lagardère Travel Retails qui cumule plusieurs années d’expérience dans cette activité et est présent dans plus de 300 aéroports dans le monde.

Qu’est-ce que les plateformes gagnent avec ces boutiques ?

L’ouverture des boutiques hors-taxes dans les aéroports de Yaoundé et de Douala marque le début d’une nouvelle ère pour le développement des aéroports pour les activités non-aéronautiques au sein de nos aéroports. Cette initiative commerciale du groupe Lagardère ouvre la voie à une diversification des revenus des aéroports. En offrant aux passagers une gamme élargie de services et de produits de qualité, en même temps qu’elle est une opportunité pour la création des emplois.

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Les boutiques Hors-taxes, avec leurs offres attractives, contribuent à enrichir l’expérience client, et renforcent la compétitivité de ces plateformes aéroportuaires, dans un marché mondial de plus en plus exigent. Parmi les critères de l’appréciation de la qualité des services aéroportuaires, les boutiques hors-taxess jouent un rôle important dans la perception globale des voyageurs. Au moment où ADC est engagé dans la certification ASQ, entendez (Airport Service Quality) du Conseil international des aéroports, le partenariat entre les ADC et Lagardère arrive à point nommé dans la mesure où il vient combler un besoin longtemps exprimé.

Nous avons exprimé au groupe Lagardère à intégrer dans sa politique commerciale la promotion des produits locaux dans ses boutiques Duty Free.

Vous avez évoqué tout à l’heure le volet financier. Quelles sont les projections en termes de recettes ?

Sur le volet financier de ce contrat, Lagardère Retail va nous reverser des redevances. Notamment la redevance d’occupation domaniale, donc la location. Mais aussi les redevances sur les chiffres d’affaires. Donc grosso modo, nous pouvons attendre une enveloppe de 20% sur les activités qui seront réalisées dans boutiques Duty Free. Par ailleurs, il y aura une quote-part que nous aurons à partager au niveau du résultat net, si vous voulez, le résultat distribuable. Voilà tout l’intérêt de cette convention.

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