On en sait un peu plus sur le projet de reconstruction de la route Douala-Bafoussam (Route Nationale N°5). Selon nos informations, la remise en état de service des 217,8 km de linéaire de cette infrastructure devrait « nécessiter » environ 179,469 milliards de FCFA.
Pour financer la route en état de dégradation avancé, le Cameroun compte obtenir environ 90% de cette enveloppe de la Banque Islamique de Développement (BID). Soit 161,5221 milliards de FCFA. Le Cameroun, pour sa part supportera les 10% restants (autour de 17,9469 milliards de FCFA). Selon le Ministère des Travaux Publics, cet argent sera dédié au « financement des expropriations, l’aménagement des routes communales et la réalisation des infrastructures socioéconomiques ».
Evidemment, ces prévisions budgétaires restent suspendues à l’approbation du Conseil d’administration de la BID. Il devrait d’ailleurs examiner le projet au premier trimestre 2025, apprend-on.
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Lors d’une conférence de presse donnée à Yaoundé fin septembre, Emmanuel Nganou Djoumessi, le Ministre des Travaux Publics, indiquait que : « Pour accélérer la procédure de contractualisation et le démarrage des travaux sur la route Douala-Bafoussam, il sera fait recours aux actions d’acquisition anticipée déjà approuvées par ce bailleur ».
Le Cœur du Cameroun bat donc à Djeddah (Arabie Saoudite). Surtout que sur le terrain, les préalables ont déjà été faits. Une mission de la BID, conduite par Alagi Basiru Gaye, responsables des opérations /infrastructures économiques à la Banque Islamique de Développement (BID), a pu apprécier l’état actuel de la route.
Une fois le financement validé, les travaux de reconstruction de la route Douala-Bafoussam seront exécutés en cinq lots. Bekoko-Loum (50,8 km), Loum-Nkongsamba (49,3 km), Nkongsamba-Pont du Nkam (46,5 km), Pont du Nkam-Bafang (27,9 km) et Bafang – Bandja-Bandjoun (43,3 km).
