Le Cameroun fait un pas de plus vers la décarbonation de son secteur maritime. Ce 22 mai 2025, s’est ouvert un atelier national consacré à l’élaboration d’une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) issues du transport maritime.
La rencontre de deux jours (du 22 au 23 mai) est organisée par le Ministère des Transports, en partenariat avec l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Il vise notamment à évaluer les émissions actuelles de GES provenant des navires au Cameroun, à identifier les secteurs et activités prioritaires contribuant à ces émissions, ainsi qu’à proposer des opportunités de réduction adaptées au contexte national.
Il s’agit aussi de passer en revue les politiques et réglementations existantes en matière de climat et d’émissions maritimes, afin de formuler des propositions d’amélioration.
Avant-projet de loi
Les résultats attendus comprennent la sensibilisation des parties prenantes aux enjeux climatiques du transport maritime, la préparation d’un avant-projet de stratégie nationale, avec des objectifs clairs, des recommandations politiques, ainsi qu’un cadre de coordination interinstitutionnelle pour poursuivre le travail de manière concertée.
L’atelier réunit des représentants des ministères et agences publics en charge du climat et des transports, des entreprises privées du secteur maritime et portuaire, des ONG et organisations de la société civile impliquées dans les questions environnementales, ainsi que des institutions académiques, des sociétés pétrolières et des établissements financiers.
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« L’objectif est de bâtir une feuille de route pour une navigation verte au Cameroun ? en rassemblant gouvernement, secteur privé et société civile autour d’un agenda commun en faveur du climat », a souligné un représentant de l’OMI.
Cet événement s’inscrit dans l’engagement du Cameroun envers les objectifs climatiques mondiaux de l’Accord de Paris et de la stratégie initiale de l’OMI sur la réduction des émissions de GES des navires, qui vise une baisse d’au moins 50 % des émissions mondiales du secteur d’ici 2050.