Port de Douala-Bonabéri : L’observatoire des Pratiques anormales salut les avancées en matière de réduction des délais de passage

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Une guérite port de Douala-Bonabéri

La salle de réunions de la Direction Générale du Port Autonome de Douala (PAD) a accueilli, ce jeudi 4 septembre 2025, la cérémonie de remise solennelle du rapport 2024 de l’Observatoire des pratiques anormales sur les corridors d’Afrique Centrale (OPA-AC), élaboré à l’issue d’une enquête serrée menée par l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (ISSEA).

La cérémonie était présidée par Monsieur Charles MOUKOKO NJOH, Directeur Général Adjoint du PAD, en présence de Dr Marcel OPOUMBA, Directeur Général de l’ISSEA et Chef de Projet OPA-AC, ainsi que de son équipe.

« L’observatoire des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale, qui travaillait d’abord sur la traversée, à partir de Yassa jusqu’à Bangui et Ndjamena, s’est concentré sur une composante dans l’enceinte portuaire de Douala. Objectif : voir ce qui se passe à l’intérieur du port. A la fois, dans le processus de dédouanement par les commissionnaires en Douanes agréés ; par les activités des camions qui entrent pour porter ces marchandises ; et la pose des balises GPS », a expliqué le Professeur NGONHE Robert, Chef de projet adjoint de l’Observatoire des Pratiques anormales.

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« Dans un premier temps, nous avons relevé que le temps de transit a été réduit de huit à neuf jours. Ensuite, il y a eu une appréciation des activités de la Direction Générale du Port Autonome de Douala. Ces activités ont également été appréciées par l’ensemble des usagers, principalement les Commissionnaires en Douanes agréés et d’autres acteurs », a-t-il ajouté.

« Le Port Autonome de Douala accueille aujourd’hui l’étude réalisée par l’ISSEA sur la base d’une étude commandée par la CEMAC sur l’observatoire des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale. Comme vous le savez, un corridor logistique commence par le port. C’est le principal segment de rupture des charges, avant que la marchandise s’en aille. C’est pour cela que l’étude débute par le Port », a pour sa part réagi Joseph NGUENE NTEPPE, Directeur de l’analyse de la prospective et de la coopération au PAD.

Insuffisances

« Les résultats qui nous sont présentés aujourd’hui donnent une mention honorable au Port de Douala, laissant apparaître une forte amélioration de la qualité des procédures de passage des marchandises et de la qualité du traitement des procédures de passage des camions qui chargent au port de Douala-Bonabéri pour aller livrer les marchandises dans les pays de l’Hinterland ».

Si le Port de Douala-Bonabéri reçoit un satisfecit de l’Observatoire des Pratiques Anormales, quelques insuffisances ont cependant été relevées. Notamment au niveau des procédures de pose des balises GPS pour la sécurisation des marchandises en transit, pour qu’elles ne soient pas déversées sur le territoire national.

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Recommandation nous a été faite d’améliorer les délais de pose de ces GPS, mais aussi de compléter les stocks de GPS pour garantir leur disponibilité tout le temps, pour réduire le délai d’attente des camions.

De même, au niveau de la dématérialisation des procédures, des améliorations restent à faire. Certains segments des procédures ne sont pas encore dématérialisés, à l’instar de la Lettre de Voiture Internationale qui doit être totalement dématérialisé. Il en est de même pour le Titre de Transit Unique.

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