Les communes de Bourha, Kolofata, Fotokol et Mora (région de l’Extrême-Nord) tireront 40% des recettes bugétaires collectées dans les centres de négoces installées sur leur territoire. C’est le contenu de la convention signée ce mois d’août avec la Direction Générale des Douanes (DGD).
Cette plus-value budgétaire, enregistrée en plus des recettes propres de la mairie, ne sera cependant pas illimitée. Selon FONGOD Edwin NUVAGA, Directeur Général des Douanes, ces recettes seront plafonnées à 500 millions de FCFA.
Au-delà des autres aspects non-négligeables de mutualisation des actions de lutte contre le commerce illicite, les centres de négoces se profilent comme des véritables catalyseurs de croissance et de bien-être social au sein des communes.
« Au cours des quatre derniers exercices en effet, les recettes budgétaires cumulées atteignent 11,6 milliards avec une progression constante, malgré un contexte sécuritaire et économique particulièrement difficile. En 2021, ces recettes budgétaires dont on parle de 4 secteurs communs, ces recettes budgétaires se levaient environ 2,6 milliards, marquant une phase initiale de montée en régime », rappelle FONGOD Edwin NUVAGA.
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Véritables avant-gardes d’une réforme qui transformera à coup sûr ces communes dans une logique de développement autocentré, lesdites maries posent les jalons d’une Douane plus présente sur les frontières, avec des recettes accrues dans un contexte particulièrement tendu.
Pour 2025, la Douane table sur des recettes d’un peu plus d’1 144 milliards de FCFA. Une prévision en hausse de 4,23% par rapport aux prévisions fixées par la Direction Générale des Douanes pour l’exercice 2024.
