Coopération : Le Cameroun et le Nigéria inaugurent le Pont sur la Cross River ce 03 novembre

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Plus d’un an après sa visite sur le Pont sur la Cross River, Emmanuel Nganou Djoumessi sera de retour dans la région du Sud-Ouest. Le Ministre des Travaux Publics (MINTP), qui avait traversé à pieds l’infrastructure longue de 403 mètres linéaires de portée en septembre dernier repartira, cette fois, pour procéder à son inauguration.

En sa qualité de chef de délégation, le membre du gouvernement camerounais sera accompagné d’un représentant du Muhamadu BUHARI, le Président de la République Fédérale du Nigéria.

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« Le Pont sur la Cross River, dont les travaux sont achevés, est la consolidation des engagements du Chef de l’Etat à œuvrer pour la mise en œuvre de l’Accord de Greentree », rappelle le ministre dans un communiqué rendu public.

Pour rappel, l’Accord de Greentree était le traité officiel qui a résolu le différend frontalier entre le Cameroun et le Nigéria sur la péninsule de Bakassi. Il régit le transfert de l’autorité du Nigéria sur cette péninsule au Cameroun. Il permet au Cameroun d’accélérer l’aménagement des routes transfrontalières, pour intensifier la coopération et les échanges économiques entre le Cameroun et le Nigéria.

Le pont

Le projet est lié à la construction sur la Cross River, d’un nouveau pont à deux voies, d’une portée d’environ 276m et des accès de part et d’autre du pont (en chaussée unique d’environ 1,5km de long). La largeur de la chaussée du pont est supérieure à 11m.

Le coût total du projet (travaux et contrôle) s’élève à 21 132 005 805 francs CFA hors taxes, financé par un prêt conjoint de la Banque Africaine de Développement (guichet FAD) octroyé aux deux pays.

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Si le pont est l’ouvrage le plus visible du Programme de Facilitation des Transports sur le Corridor Bamenda-Mamfe-kok/Mfum-Abakaliki-Enugu, les 21,132 milliards de FCFA mobilisés ont permis de construire d’autres infrastructures routières et sociales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Par exemple, grâce au projet, le Cameroun a bénéficié de cinq kilomètres de voiries bitumés dans la ville d’Ekok. L’argent a également permis la construction du poste frontalier de Mfum, et la construction d’une gare routière avec hangars de marché dans la même ville.

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