« A la demande de beaucoup d’entre vous, et je vous en remercie, je suis candidat au poste de Président de l’Ordre ». C’est par cette annonce inscrite en lettres d’or sur un document parvenu à notre rédaction que Kizito NGOA, actuel président, annonce sa volonté de briguer un nouveau mandat à la tête de l’Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil du Cameroun (ONIGC).
Elu à la tête de ce groupement professionnel en mars 2011, l’enseignant (à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala et à l’Université Catholique d’Afrique Centrale) inscrit son prochain mandat sous le signe d’une dynamique dite de changement générationnel. « En effet, si j’ai humblement contribué à hisser les couleurs de notre profession, je dois aussi préparer la succession et la transmission du flambeau à nos jeunes consœurs et confrères », déclare-t-il.
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L’ancien élève de l’Ecole Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie de Paris, aujourd’hui membre du Conseil Consultatif du Conseil d’Appui à la Réalisation des Contrats de Partenariat (Unité PPP) souhaite aussi consacrer son nouveau mandat à la féminisation d’une profession un peu trop « macho ».
A ses confrères de l’ONIGC d’ailleurs, il propose « d’élire très prochainement un nouveau conseil de l’ordre avec plus de femmes, plus de jeunes, tout en gardant quelques ingénieurs émérites qui constituent la mémoire de notre organisation professionnelle ».
Managing Partner chez VALORIS (un Cabinet créé en 2011 par un groupe d’Ingénieurs Conseils), Kizito NGOA souhaite s’appuyer sur cette expérience pour rempiler à la tête de l’ONIGC. Sa liste, constituée d’« Ingénieurs en action dans les administrations publiques et parapubliques, collectivités territoriales décentralisées, partenaires au développement, entreprises de construction, bureaux d’études, établissements de formation, etc. », lui offre une assise suffisante pour cela.