Patrice MELOM (DG PAK) : Nous encourageons les jeunes à s’orienter vers les filières portuaires

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Patrice Melom, DG du Port Autonome de Kribi

Le 31 octobre dernier, le Port Autonome de Kribi (PAK) a organisé la première édition de ses Journées Portes Ouvertes. Un événement marqué par la participation d’une centaine de jeunes venus des lycées et collèges de Kribi, mais aussi d’autres villes du pays. Dans son allocution d’ouverture, Patrice MELOM, Directeur Général du PAK, a présenté le potentiel qu’offre le Port de Kribi pour l’emploi jeunes.

Vous avez présidé la cérémonie d’ouverture des Journées Portes Ouvertes du Port Autonome de Kribi. Cette première édition a été marquée par une participation massive de jeunes issus des collèges et lycées de Kribi et d’ailleurs. Quelle symbolique ?

Un événement comme celui-ci est déterminant pour leur avenir, dans la mesure où il peut leur permettre de se positionner dans le développement futur de leur carrière. Comme vous le savez, nous avons le bonheur, j’aurai dû dire qu’ils ont le bonheur que le Chef de l’Etat ait décidé d’implanter, ici à Kribi, le Port Autonome de Kribi. Ils n’en réalisent peut-être pas encore l’importance, mais je leur ai donné des exemples.

D’abord par principe, dans chaque ville où une infrastructure comme le port est implantée, en général, la vie autour de l’infrastructure est rythmée par ce port. Deuxième chose, le port n’est pas une infrastructure qu’on implante et qu’on va déplacer après 20 ans, 30 ou cent ans. C’est une infrastructure pérenne qui va se développer d’année en année.

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Aujourd’hui, nous en sommes encore pratiquement à l’embryon du port. Mais quand nous nous projetons dans dix, vingt ou trente ans, ce sera quelque chose de très costaud. Un exemple, j’ai assisté au 500e anniversaire du port du Havre il y a peut-être cinq ou six ans. Pourtant, ce port continue à se construire. Donc tous ceux qui habitent, qui étudient autour d’une infrastructure comme celle-là devraient trouver leur compte.

Ces Journées Portes Ouvertes, ce n’est donc pas seulement pour le passé et le présent. Mais surtout pour l’avenir…

J’ai entendu parler des Journées Portes Ouvertes. On continue à parler plus de métiers portuaires, maritimes. Non. Il faut désormais y ajouter les métiers industriels. Parce qu’effectivement, c’est encore plus d’industries que nous allons ouvrir dans la zone portuaire de Kribi.

Je vous rappelle déjà que le Chef de l’Etat, pour traduire la vision qu’il a de cette infrastructure, nous a gratifiés de 15 000 ha de terrains. Je ne sais pas si ici on s’imagine ce que ça représente. C’est pour développer le Port de Kribi. Ça veut dire que même dans cent ans ou deux cent ans, il y aura encore de l’espace pour continuer à grandir.

Dès l’année 2025, nous allons lancer la construction d’une vaste zone industrielle intégrée sur 2 000 ha. Vous imaginez un peu combien d’industries vont s’installer dans cette zone dans les années qui viennent.

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Ce que j’ai dit aux nombreux jeunes qui ont fait le déplacement, c’est que cinq ans, dix ans, c’est le temps pour eux d’achever leur formation et de venir travailler dans ces industries. Qu’ils accordent une importance capitale à leur orientation. Qu’ils continuent à faire de la recherche. C’est toujours mieux de faire un métier qu’on aime. Quand on fait un métier qu’on n’aime pas, c’est difficile d’exceller. Je les encourage à fréquenter, à participer à ce genre d’événement, parce qu’il y va de leur avenir aussi.

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