C’est fait. Deux ans après l’annonce de l’attribution du projet de construction de la route Ebolowa-Akom2-Kribi à ICM-CMC Spa, l’Etat camerounais et l’entreprise italienne ont enfin signé le contrat commercial. Un document qui représente est en quelque sorte l’acte de naissance du projet.
S’il a fallu attendre aussi longtemps, c’est parce que le Cameroun et le géant italien des BTP avaient des différences de points de vue sur plusieurs points. A l’instar du coût des travaux initialement fixé à 210 milliards de FCFA.
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Le contrat signé entre Emmanuel Nganou Djoumessi et Roberto Costantini, Directeur Afrique de ICM-CMC Spa, fait ainsi une coupe d’environ 81,707 milliards de FCFA sur l’enveloppe obtenue auprès de UKEF/Standard Chartered. Pour s’établir à un peu plus de 128,293 milliards de FCFA.
La réduction des coûts va-t-elle impacter sur le tracé et sur la qualité de l’infrastructure ? Oui, affirme Roberto Costantini. Non, répond Emmanuel Nganou Djoumessi. Selon le contrat, ICM-CMC Spa doit construire une route large de 10 mètres. Avec deux chaussées de 3,5 mètres de largeur chacune (voir tableau).
Des travaux prévus pour durer 36 mois. Un délai à compter à partir de la date de signature de l’Ordre de service de démarrage.
Mais, précise le Directeur de l’entreprise, « la consistance technique de la route a changé. On aura une route avec des caractéristiques techniques différentes. Et donc, des quantités différentes, et un coût global différent ».
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Par exemple, pour juguler la différence de prix, ICM-CMC devrait abandonner son projet initial de construire une route parallèle à celle actuelle. Et rester sur le tracé actuel. Ce qui lui permettrait d’économiser sur les coûts liés aux indemnisations, et de limiter les dépenses liées au déplacement des installations des concessionnaires (ENEO, Camwater).
Pour rappel, le projet de construction de la route Ebolowa-Akom2-Kribi devrait notamment permettre d’accélérer la fluidité du transport des marchandises provenant du Port en eau profonde de Kribi.
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