Les choses se précisent sur le projet de mise en service du 4e scanner au Port de Douala-Bonabéri. Après la quatrième réunion préparatoire des travaux relatifs à la réalisation de cet ouvrage tenue en avril dernier, Georges MENDOUGA, le Chef du Secteur des Douanes du Littoral 1, a effectué une descente ce jeudi, 12 août 2021, sur le site.
La future infrastructure, installée entre le port sec et le lieu-dit Messapresse, sera exclusivement dédiée à l’inspection des marchandises à l’exportation. L’objectif, à l’époque, rappelle Georges MENDOUGA, était d’installer « un quatrième scanner qui pouvait permettre de scanner les marchandises avant qu’elles n’entrent dans le terminal. Parce que dans l’analyse qui avait été faite, l’une des raisons de la congestion c’était que les conteneurs entraient dans le terminal à conteneurs, alors qu’ils n’était pas encore prêts à partir ».
« On s’est donc dit : si on peut scanner, permettre au bureau d’avoir les images et travailler, tout en gardant le conteneur à l’extérieur, et de ne permettre au dit conteneur d’entrer que pour être embarqué, on aurait alors trouvé une solution à long terme pour éviter la congestion », a-t-il ajouté.
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Conformément au manuel de procédures d’exploitation du scanner export au Port de Douala précédemment élaboré à cet effet, le scanning proprement dit se fera par inspection non intrusive du conteneur posé sur le camion, à travers un balayage par rayons X dans les conditions de sécurité exigées par les standards internationaux en la matière.
L’application D-TECH, en plus des informations usuelles sur le conteneur scanné, doit reprendre les numéros de plombs et scellés. Cet ensemble est ensuite automatiquement stocké sur la plateforme D-TECH pour exploitation par les services douaniers compétents, notamment les Bureaux Principaux en charge du traitement des exportations.

Bon à savoir, la descente sur le site du 4e scanner s’est effectuée en présence des responsables des structures portuaires partenaires. Le Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur (GUCE) ; la Société Générale de Surveillance (SGS), la Régie déléguée du Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri (RTC), le Port Autonome de Douala (PAD) ; et la Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun (SEPBC).
La solution à la congestion ainsi apportée par le 4e scanner sera précieuse pour le Port de Douala. En effet, le PAD prévoit d’augmenter de 26,6% le trafic marchandises au Port de Douala-Bonabéri d’ici 2050. Il devrait passer à 21 millions de tonnes en 2030, puis, à 45 millions de tonnes dès 2050.
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