Pris en flagrant délit d’excès de vitesse, un chauffeur de BUCA voit son permis retiré , et son bus confié à un autre chauffeur

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S’il se croyait au sommet de la montagne, ce chauffeur du bus de l’agence de transport interurbain de personnes BUCA VOYAGES baptisé « Monts Mandara » (Photo) a peut-être fait sa plus longue chute. Pour l’instant, il lui est interdit (jusqu’à nouvel ordre), de conduire tout véhicule (véhicule de tourisme, camions, bus).

Ceci, après le retrait, par le Ministère des Transports (MINT), de son permis de conduire. Une décision prise après que le chauffeur (dont le nom n’a pas été révélé) ait été « pris en flagrant délit d’excès de vitesse, de surcharge et de non-respect des mesures barrières contre la COVID-19 entre Kenlikock et Matomb sur la Route Nationale N°3 », précise le MINT.

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Dans quelles conditions le « flagrant délit d’excès de vitesse » a été constaté ? S’agit-il de dénonciations des passagers ou d’autres automobilistes ? D’observation des radars ? Le ministère des Transports ne dit pas.

Il précise simplement que « Les passagers de ce bus ont fini leur voyage avec un autre chauffeur et celui dont le permis a été retiré, est convoqué au Ministère des Transports ».

Cette décision du MINT intervient dans un double contexte marqué par le lancement, par ce même département ministériel, d’une campagne de lutte contre les accidents de la circulation. Et par la mise en place d’une cellule de veille chargée de collecter « les dénonciations de tous actes déviants des chauffeurs durant les voyages ».

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Dénonciation qui peuvent se faire à travers les numéros 620 22 45 29/ 620 22 45 20 et 620 21 47 21.

C’est la première fois, depuis l’arrivée de Jean Ernest Masséna Ngalle BIBEHE, qu’un chauffeur de bus est sorti de son véhicule, et son permis retiré. Par le passé, les actions du MINT se faisaient après l’arrivée du chauffeur à destination.

Il était alors convoqué au Ministère des Transports, ou tout simplement suspendu, lorsque les faits étaient formellement établis.

 

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