Depuis l’inauguration des chaînons camerounais de l’axe Yaoundé-Brazzaville il y a cinq mois (le 22 décembre 2022), le Cameroun et le Congo peine à mettre en service le poste frontalier de Ntam, pourtant aménagé.
Il s’agit d’une infrastructure construite pour des services mixtes: Police, Douanes, entre autres, et qui est essentielle dans la facilitation des transports sur le corridor Ketta-Djoum, en ce sens qu’elle assure la veille à l’entrée et à la sortie des biens aux frontières des deux pays.
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Ce mercredi, 06 avril 2022, Marie Thérèse Chantal Ngakono epse Mfoula, commissaire en charge de l’aménagement du territoire et aux infrastructures de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) était reçue en audience au Ministère des Travaux Publics.
Au membre du gouvernement camerounais, la diplomate s’est dite préoccupée par les mesures préalables à prendre par le Cameroun, dans le but de permettre la fonctionnalité de ce poste frontalier.
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« Les routes ont été construites, elles ont été inaugurées côté camerounais et côté congolais. Actuellement, la CEEAC qui assure la coordination générale du projet avait aussi en charge de construire un poste de contrôle unique frontalier qui est déjà en place. Il faut un Comité de gestion de ce corridor, avec toutes les implications tant juridiques, financières, et organisationnelles qu’il faut », a-t-elle réagi au sortir de cette audience.
Avant d’ajouter que : « Nous avons tenu à mener une mission de plaidoyer de la CEEAC auprès de la république du Congo et de la République du Cameroun afin d’accélérer le processus de mise en place de ce Comité de gestion qui doit faciliter les échanges, faciliter les transports, lever tous les obstacles aux délais de transit, et même aux difficultés de trafic ».
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