Accidents de la circulation

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Les premières sanctions de Ngallè Bibehe

Dans un communiqué rendu public ce mardi, le ministre des Transports suspend pour une durée de deux mois la licence de transport public de 3e catégorie accordée à Lontsie Sylvain. De même qu’il retire les certificats d’immatriculation de tous les véhicules appartenant à ce transporteur

Dans un communiqué rendu public ce 10 juillet 2018, le ministre des Transports (Mintransports) a pris trois décisions relatives à l’accident qui a couté la vie à une trentaine de Camerounais au petit matin du 6 juillet dernier à Ndikiniméki. Il s’agit « de la suspension de la licence ordinaire de transport public de 3ème catégorie accordée à monsieur Lontsie Sylvain, pour une durée de deux mois, de la suspension des certificats d’immatriculation des véhicules » appartenant à ce transporteur, « pour une durée de douze mois». La dernière sanction est une suspension pour trois mois prise à l’encontre de Diagnostic automobile Cameroon SA, le centre de visite technique automobile qui a signé le certificat de visite technique qui a permis au véhicule de circuler. Notamment l’agence de Bandjoun. Des mesures que le patron des transports dit avoir prises « au regard de la gravité de la situation et du nombre important de victimes à déplorer ». En évoquant « des poursuites judiciaires éventuelles ». Quatre jours après ce drame.

Six agences suspendues

Le ministère des transports n’a pas déterminé les circonstances de l’accident, mais selon le communiqué signe de Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, «ledit accident est dû probablement à la fatigue ou à la somnolence au volant du conducteur ». On y apprend également que «le chauffeur qui figure parmi les victimes, n’était pas détenteur d’un permis de conduire ». De même que «la structure qui l’employait, non détentrice d’une licence de 2ème catégorie, opère en marge de la réglementation en vigueur ». En clair, la compagnie Takala en question était clandestine, conclut-on au Mintransports. Par ailleurs, les constats faits par les services des Transports et les forces de maintien de l’ordre font état de ce que « ledit véhicule, en état de surcharge, avait des pneus usés ». Or le certificat de visite technique automobile est établi sept jours avant l’accident, informe-t-on.

Occasion pour le ministre qui adresse (enfin) les condoléances du gouvernement aux familles sinistrées, en appelant à la vigilance. Non sans réaffirmer « la volonté de son département ministériel à lutter contre sans relâche contre l’insécurité routière et à appliquer sans état d’âme les sanctions prévues par la réglementation en vigueur ».

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