Pierre BONNEAU (Banque mondiale): « Le retard peut être rattrapé sur la route Mora-Dabanga-Kousseri »

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Crédit Photo Mintp

Chargé de Projet Banque Mondiale, Pierre Bonneau a pris part, lundi, 12 novembre dernier, à la mission mixte Mintp Banque mondiale descendue sur le chantier de construction de la route Mora-Dabanga-Kousseri. Il s’agit d’un projet intégrateur (corridor Douala–Ndjamena dans la CEMAC), d’une longueur de 212 km, financé à hauteur de 70 milliards de FCFA par la Banque mondiale. Le projet suspendu en 2014, a repris en 2018. Mais six mois après son démarrage, le chantier du Génie militaire (en charge des travaux) accuse quelques retards. A son retour à Yaoundé, c’est au ministère des Travaux publics que nous l’avons retrouvé. Ici, Pierre Bonneau est venu assister, avec les parties prenantes (Mintp, Banque Mondiale, Génie militaire), à la réunion de mise au point organisée dans le cabinet du ministère. Rencontré en marge de cette assise, il donne une idée des grandes décisions prises.

A la suite de votre visite de chantier à l’Extrême Nord, vous avez exposé au Ministre des avancées mais aussi des obstacles sur la conduite de ce projet. Comment réagissez-vous aux solutions qu’il a proposées ?

Je pense d’abord qu’il faut souligner l’excellent état d’esprit de toutes les parties présente dans cette opération, que ce soit le Ministère des Travaux Publics, la Banque Mondiale et évidemment le Génie Militaire, les autorités locales et les communautés qui sont concernées et seront au final bénéficiaires de cette opération. Nous avons pu constater cet excellent état d’esprit qui est un facteur de succès pour cette opération. Sur les points que vous mentionnez, nous avons mené des réunions extrêmement importantes qui vont permettre sans doute de simplifier certains des arrangements pour pouvoir accélérer le rythme des travaux et les différentes réunions qui ont été menées ont été extrêmement conclusives sur ce sujet. Donc c’est quelque chose sur lequel nous avons beaucoup de satisfaction.

En quittant le Ministre des Travaux Publics, avez-vous le sentiment que le retard que vous avez peut être rattrapé ?

Je pense encore une fois que le retard peut être rattrapé, que les parties prenantes sont animées des meilleures intentions possibles. Bien évidemment 200 km de route ce n’est pas une petite affaire. C’est quelque chose de compliqué et la situation de terrain la complique encore plus mais l’état d’esprit est là, les moyens sont là pour réussir. Donc nous sommes confiants sur le succès de cette opération.

(Source : Mintp)

 

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