Vous avez signé, avec le ministre des Travaux publics, une convention portant sur la fourniture de 669 engins au Parc national de matériel de Génie Civil (MATGENIE). Quelle est l’importance de ce contrat qui vous lie désormais avec cette institution ?
Nous voulons remercier l’Etat camerounais pour le travail abouti. Il a nécessité énormément d’investissements pour toutes les institutions camerounaises. Ce projet vient, après de nombreuses études, et un long partenariat avec les cadres des régions du MATGENIE, finaliser une vision du chef de l’Etat. Une vision axée sur la décentralisation et le développement des infrastructures. Via ce partenariat à long terme qui inclut tout un déploiement d’infrastructures, de centre de formation, un vrai transfert de technologie et d’accompagnement est possible.
Nous allons pouvoir désenclaver et participer pleinement à la vision voulue par le Chef de l’Etat. Conjointement et principalement avec le MATGENIE, et d’autres institutions qui sont parties prenantes dans le développement économique du pays. Cet accord va indéniablement apporter beaucoup de modifications et de développement des infrastructures, et permettre beaucoup d’évolutions dans la vie sociale des camerounais.
De façon spécifique, de quoi est constitué le projet ?
C’est la mise en place de 28 brigades mobiles, de quatre centres de formation, 10 points de service. Tout ceci accompagné d’une unité de gestion de projet, et des techniciens fournis par notre groupe afin de supporter le déploiement et de garantir le retour sur investissement de l’Etat camerounais dans les meilleures conditions.
Vous mettez 669 engins à la disposition du Cameroun. Combien cela va-t-il coûter au Cameroun ?
Les détails du projet sont établis dans la base technique. Celle-ci est de 240 millions d’euros. Mais cela est divisé en plusieurs postes. Qui sont la fourniture des équipements, l’accompagnement, la formation, et ensuite la gestion des pièces de rechange qui est une clé de la réussite de ce projet-là. Puisqu’avoir les meilleurs équipements du monde c’est une chose. Mais il faut former les opérateurs pour garantir la bonne maîtrise des travaux, et surtout, avoir à disposition les pièces d’origine à disposition. Puisqu’une machine en panne c’est une immobilisation financière qui coûte.
Interview réalisée par Frégist BERTRAND
Lire aussi :
[…] 13/02/2019 Yann Le Naour : « Le partenariat entre DEM GROUP et MATGENIE ouvre une nouve… […]
[…] 13/02/2019 Yann Le Naour : « Le partenariat entre DEM GROUP et MATGENIE ouvre une nouve… […]